Ceux qui croient encore que nous vivons dans un monde libéral doivent lire cet article de Challenges dont voici deux extraits :
Le numéro 1 américain (du transport aérien, ndlr) fait partie de ceux, aux Etats-Unis, qui accusent leurs rivales du Golfe (Emirates, Qatar et Etihad) de bénéficier de subventions publiques (plus de 40 milliards de dollars selon leurs calculs) faussant ainsi la concurrence. Ensemble, ils tentent de persuader l’administration Obama de modifier les accords de ciel ouvert (Open Skies) conclus avec les Emirats arabes unis et le Qatar. “Ce n’est pas une question à régler entre compagnies, a précisé en aparté, Douglas Parker. C’est du ressort des gouvernements. Mais il est important que les autorités américaines renforcent nos accords commerciaux”.
(…) Dans une lettre envoyée récemment aux départements d’Etat, du Transport et du Commerce américains, James Hogan, le patron d’Etihad, accuse les Big Three d’avoir bénéficié elles-mêmes de subventions depuis l’an 2000, pour plus de 70 milliards de dollars, du fait des avantages liés à la loi sur les faillites (le Chapitre 11).
Le libéralisme implique un désengagement de l’Etat, l’absence d’injustices flagrantes (différences excessives de règlementations, etc.) et une vraie réciprocité. Par exemple, il est impossible de créer une entreprise au Qatar sans donner 51% des parts à un local (qui sert de parrain). Ce local a, lui, le droit de racheter 100% des parts d’une entreprise française. Au titre de la réciprocité, 51% de ses avoirs en France devraient immédiatement être saisis tant qu’il n’a pas rendu les 51% racketés au Français qui entreprend là-bas.
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