Dans ses mémoires, l’ancienne secrétaire d’État américaine fait de Nicolas Sarkozy un héros de conte de fées…
En janvier 2010, alors qu’elle était en visite à Paris pour réaffirmer l’intérêt des États-Unis pour l’Europe, Hillary Clinton était allée saluer le président à l’Élysée. En montant les marches, elle avait perdu son soulier et s’était retrouvée “pieds nus devant la presse, qui l’avait allègrement photographiée”. Nicolas Sarkozy, qui, “malgré son exubérance, était toujours un gentleman”, l’avait alors aidée, montrant que la diplomatie n’est pas qu’une affaire de mots. À la suite de cet incident, l’ancienne secrétaire d’État raconte qu’elle avait envoyé au président français une photographie le montrant en train de l’aider à remettre son soulier, avec le message suivant : “Je ne suis peut-être pas Cendrillon, mais vous serez toujours mon prince charmant.”
En plus de ce paragraphe sur la galanterie de Nicolas Sarkozy, visiblement appréciée d’Hillary Clinton, la description de l’ancien président s’étale sur près d’une page. On y apprend qu’il aimait les “ragots” et déplorait l’omniprésence de “vieux hommes aux cheveux gris” dans la diplomatie. Elle le dépeint comme un homme “drôle”, “théâtral” et déterminé à “réaffirmer la place de la France comme une grande puissance mondiale”. À chaque prince, son combat.