Monsieur Moscovici, au prénom bien chrétien, ne croit pas aux racines chrétiennes de l’Europe. Décidément, quand une idéologie politique repose sur le mensonge, elle ne peut s’accommoder du principe de réalité et le négationnisme devient une évidence qui confine à l’effronterie.
C’est un fait que le marxisme, dont se réclame de plus en plus radicalement la gauche française, doit sa croissance et son influence au mensonge de masse qui a réussi l’exploit de déconnecter le monde du réel, au point que plus personne ne s’étonne que les ténors chevrotants d’un autre âge puissent, droit dans les yeux, vous affirmer que l’eau ne mouille pas.
Jusqu’à quel point le peuple de France, et d’ailleurs, va-t-il les laisser dire ? IVG, Gender, euthanasie, PMA, GPA, plus c’est gros plus cela passe. Plus personne ne croit ces idéologues qui se construisent une cour hors-sol. Le véritable problème vient de ce qu’ils ont les moyens (la puissance publique) d’imposer leur monde irréel aux populations, bien plus préoccupées de survivre que de se battre contre ces moulins à vent, lesquels, de ce fait, ne cessent de gagner du terrain.
Pourtant, la vérité qui fait corps avec le réel, finit toujours par s’imposer et souvent avec une violence d’autant plus rude que le mensonge a créé un gouffre entre l’illusion et la réalité.
Malheureusement, les populations, désorientées et souvent économiquement aux abois, préfèrent laisser filer et laisser croire à ces élites destructrices qu’elles sont d’accord avec elles, pourvu qu’elles puissent, au minimum, faire vivre leur famille. Mais comme le remarquait déjà Aristote, malheur aux démagogues qui ont abusé de ces populations. Elles ne leur pardonnent jamais.
Il est urgentissime de faire exploser la bulle hors-sol dans laquelle nous maintiennent ces idéologies d’un autre âge. Le premier combat du chrétien est celui de la vérité, seul chemin de liberté et donc d’épanouissement de l’Homme. Telle doit être la résistance du chrétien, telle doit être sa révolte, secouer le joug du mensonge. C’est son devoir premier. C’est une exigence qu’il doit au nom du Christ à tous les hommes. Ne pas s’y atteler n’est ni plus ni mois que de la non assistance à personne en danger.