Et je ne suis pas seul à l’accuser. Philippe de Villiers face à Sonia Mabrouk sur Europe 1, lui attribue même un titre peu flatteur de ministre de la Vérité, ce qu’il aurait été le cas si George Orwell l’avait connu « parce que les gens qui nous mentent toute la journée ce sont eux les complotistes ».
Et le même jour, à la même heure, sur une autre radio, RTL, Olivier Véran, en effet, a proféré un énorme mensonge à propos des lits de réanimation dont il a affirmé qu’il en ouvrait cinquante par jour.
«Sur l’ensemble des derniers jours a déclaré Olivier Véran nous augmentons nos capacités de réanimations en moyenne de cinquante lits, voire plus par jour, alors que nous hospitalisons plus de trente malades en plus ». Ce chiffre n’est pas réel. Enfin il l’a été pendant quelques jours d’avril. Interrogé par André Bercoff sur Sud-Radio, quelques heures après cette déclaration, le professeur Michaël Peyromaure de l’hôpital Cochin n’hésitait à rétablir la vérité. « La réalité c’est que depuis des années on supprime des lits et des hôpitaux au nom des surcoûts. Quand Véran dit, on ouvre tous les jours cinqaunte lits, c ‘est un élément de langage, car on prend des lits ailleurs, dans d’autres services, et on les transforme en lits de réanimation, ce qu’on a fait, par exemple dans mon service de chirurgie de neurologie à Cohin qui a été fermé. Il n’y a pas de création de lits. C’est un leurre ! » Et un leurre dans ce cas c’est en langage moins diplomatique un mensonge.
Le professeur Peyromaure rajoute que les mesures de couvre-feu, de confinement, de port du masque à l’extérieur sont absurdes, et de constater « on privilégie la santé de quelques uns au détriment de tous. Sur mille français, ne sont décédés que 1,4 personnes, la plupart étant âgés de plus de 75 ans ayant des comorbidités ».
Donc, nous avons un ministre de la Santé qui nous manipule depuis qu’il a été nommé par son mentor Emmanuel Macron dont il est le très fidèle répétiteur. Je ne rappellerai pas le lamentable épisode des masques qui maintenant rapporte des fortunes au centre des amendes de Rennes, ni celui des suppression de lits qui s’est poursuivi sous son mandat, ni les premières victimes des Ephad dont la vie a été écourtée par le Rivotril, ni le lamentable épisode des vaccins qui semble à peu près résolu, mais qui par idéologie politique nous interdit le Spoutnik, ni celui des auto-tests dont il aura fallu attendre la mi-avril pour pourvoir l’acheter en pharmacie.
Avec un aplomb sans nom, notre cher ministre affronte les députés de la nation, en haussant le ton sur sa manière de combattre le Covid, une manière bien à lui, de montrer qu’il a raison sur tout. Hausser le ton : «», « s’il vous plait pas de leçons », « sortez d’ici ! » ou encore cette altercation à une député le 12 janvier “Ça ne sert à rien de proférer un mensonge très fort dans un micro pour que ça devienne une vérité ! », un reproche qui pourrait lui être adressé après un an de vie sous covid. Car ses colères cachent un mal être, une manière de se sortir de sa gestion que l’on peut qualifier de désastreuse si on la compare à de très nombreux autres pays.
Philippe de Villiers dont je vous recommande la lecture de son tout nouvel essai « Le jour d’après, ce que je ne savais pas, et vous non plus » a vu juste en affublant le docteur Véran de ministre de la Vérité..
Floris de Bonneville
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