Les voyages forment la jeunesse … dans la limite des stocks disponibles et pou ceux qui peuvent se le permettre. Mis en destination comme des produits sur catalogues, villes-musées, pays-carte-postale et habitants-folklorisés étouffent dans l’étreinte éphémère d’une industrie touristique en pleine explosion. Le besoin continu de devise d’un côté et d’exotisme de l’autre s’érige comme un décor qui dissimule de plus en plus mal le prix de la pollution, l’épuisement des ressources et les dégâts sociaux … à moins que nous parvenions à identifier, au delà d’un rêve d’évasion devenu cauchemar mercantile, de nouvelles façons de rencontrer les autres et l’ailleurs.