Dans le débat public français, Gaspard Koenig défend un libéralisme classique, inspiré des révolutionnaires français, où l’État occupe une place centrale, qui se présente comme moyen de « libérer » l’individu de ses tutelles (privilèges8, corporations…). Ce « jacobinisme libéral » est théorisé dans Le Révolutionnaire, l’Expert et le Geek.
Néanmoins, les recherches philosophiques personnelles de Gaspard Koenig le conduisent vers des positions plus libertariennes, faisant de la propriété de soi (« self-ownership ») un point de départ fondamental de la philosophie politique. Il se rapproche notamment du mouvement américain des « bleeding heart libertarians »9 (libertariens avec du cœur) qui donne comme fonction à la collectivité de garantir à l’individu non seulement la liberté de ses choix, mais également les moyens de les effectuer (via l’éducation ou le revenu universel par exemple). Ainsi vient se substituer à l’idée libérale classique de liberté négative celle d’autonomie personnelle. (Wikipédia)