Au tribunal des repentances… / “La race blanche est le cancer de l’Histoire humaine.” ( Susan Sontag)

Par Charles Chaleyat

Selon René Girard, l’Occident est la seule culture à engendrer en son sein sa contre-culture illustrée – entre autres – en 1967 par la gauchiste Susan Sontag*et récemment, en 2010, par l’anthropologue Jack Goody accusant notre civilisation (la sienne, donc) du Vol de l’Histoire… On trouve moult traductions de cette haine de soi dans les universités américaines y compris à la prestigieuse Stanford University. On y appelle la culture occidentale rape culture (culture du viol) !

Ce sentiment imprègne en grande partie l’intelligentsia européenne fortement influencée par le marxo-freudisme. La repentance française sempiternellement et bêtement énoncée et par les plus hautes instances du pays : colonisation, collaboration, s’instaurant par là, toute honte absoute, comme les censeurs du peuple qui les a élus, marque répétitivement notre quotidien télévisuel, journaleux ou radiophonique avec l’aide de nos intellos/présentateurs, (Pujadas, Caron et autres..), caniches de Madame la Politique et de Monsieur le Pouvoir. Il ne serait pourtant pas difficile de faire taire cette vilaine lèpre sans cacher les tares et crimes dont notre histoire est pleine, en montrant tout simplement que nos frères des autres cultures – lorsqu’elles furent dominantes -, ne furent pas meilleurs. Mais en l’occurrence, le négationnisme joue de l’ignorance et du respect que nous avons des autres. Qu’ils aient dominé un temps terres et landes, Romains, Mongols, Huns et Chinois Qin ou Han, Arabes ou à une moindre échelle géographique, Peuls et Mossi, Songhai et Zulu, tous ont pratiqué l’esclavage, le pillage, le viol, l’invasion, le meurtre en nombre sans aucun remords. Certains même se sont illustré dans des massacres de masse inouïs comme les envahisseurs musulmans de l’Inde, Turcs venus d’Asie, les Moghols dont l’un des sultans devait laisser sur terre le merveilleux Taj Mahal**.

Au ras des tribus et des peuples, tout au long de l’histoire connue, ce n’étaient que guerres, rapts, esclavage, vengeances et tortures réciproques chez les Iroquois comme chez les Soninké, chez les Tupinambas comme chez les Papous et les Africains se vendaient entre eux, avant que ceux du littoral atlantique vendent leurs frères de race capturés plus au Nord et transbahutés de vendeur à vendeur jusqu’à Ouidah, Cabinda, Benguela, El Mina ou Gorée, aux négriers blancs.

C’est l’éternelle histoire de la paille et de la poutre, à la différence près que la poutre nous est exagérément et exclusivement affectée, sans égard pour des vérités historiques avérées depuis longtemps.

Cui prodest ?

*Mozart, Pascal, l’algèbre booléenne, Shakespeare, le parlementarisme, les églises baroques, Newton, l’émancipation des femmes, Kant, les ballets de Balanchine, et al. n’absolvent pas ce que cette civilisation particulière a infligé au monde. La race blanche est le cancer de l’Histoire humaine.

** The Islamic conquest of India is probably the bloodiest story in history.(W. Durant).

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