Chacun sent bien que le mouvement des Gilets jaunes tangue parce que ceux que les médias ont proclamés comme les porte-paroles du mouvement partent dans tous les sens.
Si on résume la situation, Ingrid Levavasseur et Christophe Chalençon sont en train de monter une liste aux prochaines européennes, sous l’impulsion de Bernard Tapie, qui, pour une raison que nous n’allons pas tarder à connaître, fait ouvertement le jeu de Bernard Tapie.
Franck Buhler, l’iniatiateur du mouvement, a choisi de se mettre en retrait, pour ne pas pénaliser le mouvement, au vu de ses appartenances politiques « populistes ».
Jacline Mouraud annonce qu’elle va créer son parti. Donc, une impasse…
Benjamin Cauchy, trop marqué par sa proximité avec Nicolas Dupont-Aignan, a été mis en retrait des Gilets jaunes officiels, et a lancé, de manière curieuse, d’abord un mouvement « Citron », puis un mouvement « Gilets jaunes libres », qui n’a pas l’air d’avoir fédéré grand monde.
Maxime Nicolle, dont je n’ai jamais rien compris quand il cause du Ric ou d’autre chose, menace la France d’aller poursuivre le combat à Moscou. Avec cela, le pays est sauvé !
Priscillia Ludovsky lance un site « Le vrai débat » qui paraît ressembler comme deux gouttes d’eau au site de Macron.
Drouet et Rodrigues paraissent partis dans une dérive gauchiste suicidaire.
Ajoutons que dans leur entourage, leur famille, comme ils disent, il y a le rappeur musulman Ramous, qui a annoncé son intention de déposer plainte contre Christine Tasin.
Si encore Rodrigues et Drouet avaient une démarche rassembleuse, et acceptaient de poser avec Marine et Nicolas Dupont-Aignan, on pourrait comprendre qu’ils veulent, par ce message, regrouper le peuple français. Mais là, ils s’affichent et draguent les pires ennemis du mouvement, ceux qui ont craché et insulté les Gilets jaunes au début, et qui, à présent, veulent tuer la révolte de l’intérieur. Alors que Marine et Nicolas l’ont soutenu depuis le début !
Et pourtant, la base du mouvement demeure saine, comme on peut le constater en assistant à cette scène exceptionnelle, à Paris, où on voit les Gilets jaunes virer du cortèges les antifas.
Cette base exemplaire, incarnée dans ce document, à Béziers, par la prise de parole de cette femme, qui dit avoir été dans la rue avec son enfant, quand les clandestins bénéficient de chambre d’hôtels à 1200 euros par mois, n’est pas représentée par ses porte-paroles.
Alors que sur les barrages, le débat de l’immigration est possible, pas un seul des porte-paroles du mouvement n’a osé aborder ce sujet sur un plateau de télévision, alors que c’est essentiellement le poids et le prix de l’immigration qui enfonce les classes populaires dans la misère. Ce qu’a dit cette femme à Béziers devrait être dit sur tous les plateaux de télévision.
C’est donc à un véritable sabordage du mouvement auquel on assiste, de la part de Drouet. Si on suit sa logique, les gauchistes et les professionnels de la politique vont remplacer tout ce qui faisait l’originalité du mouvement, son refus des taxes et impôts, qui posait la remise en cause totale du système mondialiste, dont l’immigrationnisme et la prétendue transition écologique sont les deux piliers. Besancenot et Mélenchon, islamo-collabos fous, sont tout le contraire des premiers Gilets jaunes, patriotes, qu’ils insultaient copieusement.
Cela signifie-t-il que le mouvement est fini ? Dans sa forme actuelle, probablement, mais la profondeur de la révolte venue, depuis trois mois, du monde rural, essentiellement, est telle que le soufflé n’est pas prête de retomber. Par ailleurs, le refus de plus en plus massif de l’immigration de masse par le peuple français est tel que le couvercle va sauter, et que le silence imposé, y compris par les chefs Gilets jaunes, ne va pas tenir bien longtemps.
En attendant, Acte XIII demain, dans toute la France. Espérons qu’il restera assez de Gilets jaunes patriotes, avec ces drapeaux bleu, blanc, rouge que Besancenot fait chasser des manifestations auxquels ses nervis participent. Bien sûr, aucun mot d’ordre n’est à attendre sur l’immigration, ce 9 février… sauf si les patriotes sont capables de se regrouper en cortège, avec nombre de drapeaux bleu-blanc-rouge, en chantant « La Marseillaise », et en réclamant la démission de Macron. Entre autres, et pourquoi pas de l’immigration ?
Je fais confiance aux organisateurs des Assises de la France des Gilets jaunes pour mettre cela en avant, le 17 mars, car si Christine Tasin et Pierre Cassen occultent, eux aussi, cette question, je me demande à qui on pourrait encore faire confiance…
Martin Moisan – Riposte laïque