Se faire spoiler — c’est-à-dire apprendre sans le vouloir le dénouement d’un livre ou d’un film que l’on n’a pas encore lu ou vu — est l’une des hantises les mieux partagées du monde contemporain.
Pour la combattre, toutes les stratégies sont bonnes : quitter momentanément les réseaux sociaux ; regarder tous les épisodes d’une série à la suite ; ou crier lorsque quelqu’un prononce le nom du meurtrier. Mais est-ce qu’on apprécie vraiment mieux une histoire lorsqu’on n’en connaît pas la fin ? C’est la question que se sont posée deux chercheurs en psychologie à l’université de San Diego, et leur conclusion est sans appel : le fait d’être spoilé ne nuit absolument pas au plaisir que l’on ressent à voir un film ou à lire un livre. Au contraire.
Les sources de la vidéo
L’étude principale citée dans la vidéo est celle de LEAVITT (Jonathan) et CHRISTENFLED (Nicholas), « Story spoilers don’t spoil stories » in Psychological Science, Volume: 22 issue: 9, pp. 1152-1154.