Par Charles Chaleyat
Vous mettez côte à côte, dans le même journal (Le Figaro du 2.02. 2014), Ludovine de la Rochère et Erwann Binet, histoire de faire démocratique, et vous contemplez deux discours venant de deux planètes différentes que le Binet, aussi fossilisé que son collègue député Michel dans une idéologie aussi vieille que sanglante, qualifie aussitôt de réactionnaire/progressiste, selon cette antienne que nous entendions il y a cinquante ans lors de la Guerre d’Algérie, des soulèvements de Prague ou de Budapest, des victoires de Mao en Chine… jusqu’à ce que, bien après des milliers de témoins qu’on ne voulait pas écouter (Kravtchenko), Soljenitsyne et d’autres, nous révèlent une vérité aussi noire que sanglante : le progressisme des pays aussi socialistes que MM. Binet, Michel, Hollande et tant d’autres qui paradent sur les écrans et dans les radios, n’est et n’a jamais été qu’un régime de misère, de famine, de tortures et de massacres gigantesques. L’Huma ne cesse pas pour autant non seulement d’être citée dans les revues de presse de Mister Field (et autres locataires-à-vie des écrans), mais d’afficher les mêmes titres qu’il y a cinquante ans quand elle cachait les monstrueux carnages de ses frères soviétiques ou chinois…
Comment Laurent-le-Gris avec ses lunettes d’apparatchik belle-époque (vous vous rappelez je pense les faces blafardes des binoclars Molotov, Brejnev, Mikoyan, Béria et autres Kaganovitch ?) peut-il encore être invité par le Toussaint, le Durand ou le Lemergie de service ?
Vous imagineriez la copie d’un Ribbentrop ou d’un Goebbels répondant à Bourdin ?
Et bien MM. Binet et autres Pompili, Dray, Estrela ou Placé-Gagnant nous jouent la même partition, obstinément, à chaque évènement sans voir, comme lors de la Manif pour Tous, que leurs écœurantes rengaines tombent à plat et ne soulèvent plus que l’enthousiasme de leurs amis et autres ‘Ruquiers’ de service, en position courbée, droite-gauche confondues, langue ou brosse toutes prêtes à trahir le noble métier d’Albert Londres…