Ce livre porte le coup de poing final à un système médiatique sous le joug inconscient d’une idéologie névrotique.
L’idéologie religieuse athée, post-chrétienne et post-shoatique a créé un ordre intolérant avec ses grands prêtres impérieux et ses petits clercs vétilleux. Son pouvoir d’excommunication a produit des martyrs. Son culte victimaire a pratiqué la béatification de ses saints successifs : le Juif crucifié en pyjama rayé, le palestinien martyrisé par le juif militarisé, l’immigré musulman, l’homosexuel stigmatisé, la femme violentée etc. Ainsi, symétriquement, que la détestation fantasmatique de nombreux démons : Trump, Netanyahu, l’hétérosexuel blanc etc. Cette idéologie religieuse fanatique, dans ses derniers états théologiques peut être baptisée successivement anti-raciste, islamo-gauchiste ou néo-féministe anti-occidentale.
Le livre décrit son catéchisme et sa liturgie. Il déplore également les ravages commis par ce qu’il nomme l’église cathodique de la mauvaise foi.
Mais, au-delà, le livre explique pour quelles raisons techniques liées à la télévision puis plus récemment aux réseaux sociaux massifiés, l’idéologie décrite et décriée commet désormais des ravages qui affectent le cerveau individuel comme l’inconscient collectif. Goldnadel démontre que le virtuel a définitivement terrassé le réel et que la masse des individus médiatiquement enchainés se conduit comme une foule déchainée irrationnelle. Foultitude de lynchages détaillés à l’appui : Balance ton porc, Charlotteville, l’anti-esclavagisme taliban briseur de statues, l’antiracisme des camps racisés etc… Une dénonciation méthodique d’un enfer névrotique.