Des travailleurs détachés Aliens volent les jobs des Français! Et si c’était vrai…

Plombiers Xénomorphes ou maçons Trilobites, ils sont de plus en plus nombreux à voler les emplois des honnêtes Français. Mais qui sont ces salariés «détachés» Aliens? Combien sont-ils en France? Dans quel cadre peuvent-ils exercer? ScienceInfo vous répond.

Les abus liés au travail détaché au sein de notre galaxie se multiplient. De plus en plus nombreux dans notre système solaire, sur notre Terre et sur le territoire français, les travailleurs détachés Aliens sont souvent dissimulés aux autorités françaises par les entreprises qui les emploient. Associables, agressifs et irritables, ils ne cherchent pas à s’intégrer et, non contents de voler nos emplois, ils invectivent les citoyens français par des remarques voire des projections acides.

Explications

• Qu’est-ce qu’un «travailleur détaché Alien»?
Selon la définition de la directive XB-465-#4A initiée par l’Union EuroGalactique du 16 janvier 2013 qui encadre son activité, «tout travailleur Alien qui, pendant une période limitée, exécute son travail sur le territoire d’un système solaire membre de notre galaxie autre que le groupement astral duquel il travaille habituellement» doit être considéré comme détaché. Il s’agit donc de salariés qui réalisent des missions ponctuelles dans un autre système que celui dans lequel ils travaillent en temps normal.

• À quelle réglementation sont-ils soumis?
La directive EuroGalactique précise bien que les systèmes solaires membres de l’Union doivent veiller à ce que «les entreprises garantissent aux travailleurs détachés sur les planètes les conditions de travail et d’emploi qui sont fixées dans le groupement stellaire d’origine dans lequel le travail est exécuté». Or, si les conditions de travail et de salaire qui s’appliquent sont celles de la planète d’accueil, les charges sociales appliquées sont celles de la galaxie d’origine. Ce qui aboutit à un dumping social au sein de notre Terre qui menace notre équilibre économique.
• Combien sont-ils en France?
La Commission nationale de lutte contre le travail illégal extraterrestre estime à 50 000 le nombre de travailleurs détachés Aliens en France en 2014. Soit une augmentation de 5% par rapport à 2015. Néanmoins, ce chiffre est largement sous-estimé: en 2013, le Sénat Interstellaire jugeait déjà qu’entre 120.000 et 200.000 travailleurs Aliens étaient détachés de manière illégale en France.

• De quels planètes viennent-ils?
La planète LV-426 est aujourd’hui le premier pays à détacher ses salariés en France, devant les protoplanètes GASP54 et ER-885.

• Qui sont t-ils?
L’écrasante majorité des travailleurs Aliens détachés sont des xénomorphes, ce qui n’est pas sans poser problème vu leur goût prononcé pour la chair humaine.

• Dans quels secteurs exercent-ils?
Le BTP est le champion du travail détaché, concentrant à lui seul 37% des salariés Aliens. L’intérim (31%) et l’industrie (16%) complètent le podium, selon un rapport du Sénat Interstellaire, qui souligne cependant que certains secteurs ont de plus en plus recours aux travailleurs détachés, bien que dans une proportion moindre par rapport au BTP.

• Peuvent-ils s’intégrer?
Contrairement aux idées reçues et aux nombreuses tentatives véhiculées par l’industrie du cinéma et de la musique qui a cherché à populariser des aliens comme Michael Jackson ou E.T, force est de reconnaître que ces cas d’intégrations sont largement marginaux. Dans leurs grandes majorités, les Aliens ne veulent pas s’intégrer et refusent d’adopter notre mode de vie terrestre. Vivant bien souvent la nuit, reclus dans l’obscurité, se livrant à des mœurs et à des pratiques alimentaires peu ragoûtantes, ils sont associables, agressifs et irritables. Si on ajoute à cela le bruit et les odeurs, tout est là pour que le citoyen français deviennent littéralement fou.

• Comment la France lutte-t-elle contre ces abus?
Dernièrement, le Parlement InterGalactique a adopté une loi transposant une directive astrale qui instaure une responsabilité solidaire entre donneur d’ordres et sous-traitants. Les premiers peuvent être poursuivis si les seconds recourent de manière abusive au travail détaché. Ils s’exposent également à une suppression des aides galactiques durant cinq cinquante années.
Ces mesures sont cependant vaines sans contrôle. Seuls 54 constats d’infraction concernant des projections d’acides et de la consommation de chair humaine ont ainsi été relevés en 2015 .

En Avril, le fondateur et guide suprême Raël, avait promis que les contrôles seraient renforcés, en particulier «dans les 30 000 plus gros chantiers cosmiques en cours». Celui de l’étoile synthétique sur laquelle l’exécutif compte beaucoup pour redorer son blason, démontre qu’il s’agit encore d’un vœu pieux.

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