Par arrêt de ce jour, la cour d’appel de Paris, présidée par Mme Sophie Portier, a confirmé l’ahurissante relaxe accordée par le tribunal de 1° instance aux semeurs de haine de « Nique la France ».
L’AGRIF poursuivait Saïd Bouamama, l’auteur des textes du livre Nique la France et Saïdou, l’auteur du morceau de rap sous le même titre vendu simultanément, tous deux algériens tout comme leur chef de file, l’islamo-gauchiste Houria Bouteldja, présidente du PIR (Parti des Indigènes de la République).
Rappelons que le livre consiste d’une part en un texte de furieux fatras idéologique élaboré par Bouamama, payé pour ce genre de travail par notre Education Nationale. On ne s’étonne pas d’y voir cité comme inspirateur l’extrémiste musulman américain Malcolm X. D’autre part il est illustré par 95 photos d’individus tendant tous selon la même gestuelle le doigt dit « d’honneur » signifiant leur commun idéal : Nique la France !
Sur le « tee-shirt » de l’un d’eux, l’inscription « solidarité avec les militants d’Action Directe ».
Mais le juge d’instruction de notre plainte, l’acceptant pour le texte, avait néanmoins refusé que les photos soient l’objet du procès…
Rappelons que le mois dernier, Billal Fassi, l’auteur d’un des attentats-suicides au stade de France, avait tenu à propager auparavant sa photo sur Facebook dans la même gestuelle et avec la mention mimétique « Nique la Police ».
Rappelons encore qu’à la même période, dans le journal Le Monde du 10 novembre, sous la plume de l’universitaire Emmanuel Debono, cinq ans après l’AGRIF, on découvrait enfin le racisme authentique sous couvert d’antiracisme, de cette mouvance « faisant du blanc la figure de l’oppresseur ». Debono en notait aussi le renforcement par un évident antisémitisme.
Alors que le gouvernement a voulu exalter la solidarité patriotique en réaction au terrorisme ;
alors qu’il a convié à ressortir nos drapeaux (certes avec le mauvais goût de pavoiser plutôt que de mettre en berne) ;
voilà qu’à la cour d’appel, au cœur historique même de notre patrie, à deux pas de la Sainte Chapelle, ont donc pu triompher les racistes de « Nique la France », puisqu’à nouveau l’AGRIF, seule à les avoir poursuivis, a été déboutée.
Cela est consternant, affligeant. Ce n’est pas tant l’AGRIF qui perd un procès, c’est sur la France que l’on peut donc cracher impunément.
« Nique la France ! » On a osé prétendre devant le tribunal et la Cour que « niquer » n’avait qu’une signification de douceur. Au mépris sarcastique et jubilatoire le plus total de ce que tout le monde sait de ce mot et du geste qui l’accompagne.
Certains ont pu penser que cette victoire, accordée aux idéologues de la France à niquer, entraînerait désespoir et décision d’abandon de toute action judiciaire. L’AGRIF continuera pourtant.
Pour qu’il soit au moins acté pour l’histoire qu’une grande association défendant selon la loi la France et les Français de toutes races et religions, injuriés parce que Français, n’aura pas accepté sans réagir l’impunité devant l’institution judiciaire, des racistes de la haine anti-française.
À chacun sa conscience :
– La leur à ceux qui entendent laisser se propager impunément un appel ignoble .
– À nous, tout simplement, l’honneur élémentaire des Français de toutes origines à toutes les époques de ne pas subir : Nique la France ! Jamais !
Aucun patriote, aucun résistant dans notre longue histoire nationale n’aurait accepté cela.
Au Palais de Justice l’AGRIF a porté l’honneur de la France.