Le chanteur Benjamin Biolay s’est attiré les foudres du Front national. La raison ? L’interprète de La Superbe a sorti un nouvel album dans lequel il s’en prend directement a un ancien cadre du FN, aujourd’hui décédé. « La vengeance est un plat que certains mangent froid comme Stirbois s’est mangé son cèdre », peut-ont entendre dans l’album, référence explicite à Jean-Pierre Stirbois, ancien député frontiste à l’Assemblée nationale et décédé en 1988 d’un accident de voiture en revenant d’une réunion publique à Dreux.
Un jeu de mot qui n’est pas du tout du goût du Front national qui a estimé, dans un communiqué de son secrétaire général Steeve Briois, que « le militant socialiste Benjamin Biolay » (il a soutenu François Hollande pendant la campagne de l’élection présidentielle) qui « a cru bon d’ironiser dans son nouvel album sur la mort de Jean-Pierre Stirbois, illustre secrétaire général du Front National de 1981 à 1988 » est « un rebelle en peau de lapin qui a reçu l’agrément de la classe dominante ».
Le secrétaire général du parti de Marine Le Pen voit dans les propos de Benjamin Biolay « les signes évidents d’un complexe d’infériorité ou d’une admiration refoulée à l’égard des militants du Front National ».
L’affaire ne s’est pas arrêtée là ! Selon le blog de Jean-Marc Morandini, le chanteur aurait, en raison de son jeu de mot douteux, annulé toute la promotion de son album et tous les talk-shows auxquels il était invité tels que l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché », « le Grand journal » sur Canal+, de même que l’émission de Thierry Ardisson « Salut les terriens », et « Le grand 8 » sur Direct 8.
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