Alors que tous les autorité juives d’alors ont témoigné du contraire, tout comme Einstein, Golda Meir, Isaac Herzog, grand rabin de Jérusalem, etc.
Que dissimule cette falsification et à quelles fins?
L’itinéraire d’Eugenio Zolli, grand rabbin de Trieste, puis de Rome, pendant la deuxième guerre mondiale, érudit, exégète et professeur à l’Université de Padoue, est exemplaire. Né en Pologne, à la fin du dix-neuvième siècle, dans le judaïsme de ses pères, rompu dès sa petite enfance à la lecture quotidienne de la Bible, le jeune Zolli poursuit ses études rabbiniques avec un esprit objectif et une interrogation métaphysique constante. C’est ainsi que le Nouveau Testament lui paraît une suite parfaitement logique de l’Ancien.
A Rome, l’occupation nazie l’oblige à se cacher et à solliciter l’aide du Vatican pour sa communauté. A la libération de la Ville Éternelle, en 1944, le jour de Yom Kippour, c’est le Christ en personne qui lui apparaît dans la synagogue des bords du Tibre pour lui demander de Le suivre. Âgé alors de soixante-cinq ans, Zolli donne sa démission, demande le baptême et devient catholique. Le pape Pie XII le sauvera de la misère, en lui ouvrant les portes de l’Université Grégorienne.
Sujet de controverses depuis sa mort, en 1956, Zolli reste néanmoins un modèle d’oecuménisme vrai entre Juifs et Chrétiens, par son honnêteté et sa recherche de la vérité tout entière, tournée vers l’avènement d’un monde nouveau.