♦ Connaissez-vous les EANA, les EFIV, les UPE2A et les CASNAV ? Non ? Alors, nous allons vous expliquer : les EANA et les EFIV vont bénéficier des UPE2A avec l’appui des CASNAV.
Populations scolarisées
Les EANA, ce sont les « Elèves allophones nouvellement arrivés ».
Qui l’eût cru ? En clair, cela signifie enfants de clandestins, reconvertis en « sans papiers » par la grâce de la novlangue, puis en « migrants », ou mieux encore de « réfugiés », et enfin d’ « allophones nouvellement arrivés », novlangue très élaborée, certes, néanmoins frelatée : un « allophone » se définit comme une « personne qui, dans un territoire donné, a pour langue première une autre langue que la ou les langues officielles et qui réside habituellement dans ce territoire ». Il y aurait donc comme une antinomie à parler « d’allophones nouvellement arrivés » pour désigner des populations n’ayant aucune légitimité à se trouver sur notre territoire, « fraîchement » – si l’on peut dire – débarqués, que par surcroît une immense majorité de Français espérerait bien voir rembarquer !
Les EFIV ? Ce sont les « Enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs », autrement dit, ce sont les ROMS que nous connaissons bien, comme chacun sait, pour être des populations sédentaires, dociles à nos règles et à nos lois…
Les EANA et ces EFIV sont donc ces deux catégories de populations allogènes prises en main par les CASNAV et les UPE2A en vue de leur scolarisation.
Des dispositifs administratifs sur mesure
Les CASNAV sont les « Centres académiques pour la scolarisation des enfants allophones nouvellement arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs ». Ce sont des structures académiques spécifiques mises en place pour mobiliser tous les dispositifs permettant d’organiser au mieux la scolarité des publics allophones et itinérants, autrement dit, tout est pensé, organisé, mis en œuvre par les administrations régionales sans rien ménager pour ces populations allogènes, tant en structures qu’en personnel et en moyens pédagogiques, avec un souci d’efficacité autrement plus manifeste que pour les dispositifs destinés à nos enfants.
Des dispositifs pédagogiques spécifiques
Ainsi sont mises en place des UPE2A, « Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants », autrement dit des structures scolaires en marge du droit commun de l’Education nationale destinées à accueillir ces « enfants à besoins particuliers » (sic), structures qui leur sont spécifiquement dédiées et dans lesquelles œuvre un personnel également spécifiquement formé. Pour ce faire, le ministère nous dit que les CASNAV « veillent notamment à renforcer leur offre de formation pour permettre aux enseignants des classes ordinaires de mieux comprendre les besoins spécifiques de ces publics et d’adapter leurs pratiques pédagogiques ».
En d’autres termes, cela signifie que des formations sont dispensées à des enseignants déjà en poste, pour leur permettre d’assurer une scolarisation complémentaire et spécifique. Les élèves concernés sont inscrits dans une classe « ordinaire » (sic) tout en bénéficiant d’un enseignement renforcé en français « langue seconde » (re sic) en fonction de leurs besoins et de leurs acquis linguistiques et langagiers.
Précisons à cet égard que, pour le ministère, une classe « ordinaire » pour les populations allogènes signifie classe réservée aux enfants des REP+ – Réseaux d’éducation prioritaire – où s’applique la loi de « refondation de l’éducation [dite] prioritaire » caractérisée par un enseignement structuré avec la recherche de l’excellence des résultats, en totale opposition avec la « refondation de l’Ecole » pour nos enfants, préparant ainsi l’asservissement de nos populations aux allogènes (*).
Conformité à la loi de refondation de l’Ecole
Une note d’information du ministère de l’Education nationale du 25 août 2015 rappelle à cet égard que « la loi de refondation de l’Ecole de la République réaffirme sans ambiguïté la nécessité de promouvoir une école inclusive pour tous les élèves à besoins éducatifs particuliers. Pour les EANA et les EFIV, l’objectif est de permettre une scolarisation en milieu ordinaire en prenant en compte les besoins spécifiques de ces élèves, par la mise en place de dispositifs d’accompagnement favorisant l’apprentissage du français… – comme langue seconde – et la continuité pédagogique ».
Nous savons d’ailleurs ce que signifient ces « dispositifs d’accompagnement » qui consistent en un véritable préceptorat à la charge exclusive de ceux qui n’en bénéficient pas !
Conformité aux engagements internationaux de la France
Tout ceci en conformité avec l’article 111-1 du Code de l’Education et aux engagements internationaux de la France qui « garantissent à tous les enfants de 6 à 16 ans l’accès à l’instruction dès lors qu’ils sont présents sur le territoire national, quels que soient leur nationalité, leur situation personnelle et leur mode de vie ».
Autrement dit, dès l’instant qu’un enfant se trouve sur le territoire national, il a droit à tous les égards, au détriment des autochtones qui croulent sous les charges de plus en plus écrasantes et asphyxiantes pour financer ces dispositifs, et au détriment également de leurs enfants, qui sont soumis à un système éducatif totalement dévoyé du primaire à l’université sans la moindre recherche d’efficacité intellectuelle et au seul profit de leur endoctrinement (*).
Une politique à combattre
Ces dispositifs viennent donc s’ajouter à la « refondation de l’éducation prioritaire » qui concerne déjà plus de deux millions d’allogènes et confirment la volonté délibérée et farouche d’instruire au mieux ces populations au détriment des autochtones, ceci afin d’accompagner le Grand Remplacement de population dénoncé par Renaud Camus.
Tout ceci s’accorde parfaitement aussi avec la signature, le 14 septembre 2015, d’un protocole d’accord entre l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne et le Qatar, protocole qui prévoit le versement à la Sorbonne de 600.000 euros par an pendant trois ans afin de participer aux frais de scolarité et à l’hébergement de centaines d’étudiants réfugiés alors même que cela coûtera forcément beaucoup plus cher et que de nombreux étudiants n’ont toujours pas de place en université, ce que l’UNI – syndicat Union nationale inter-universitaire – dénonce dans une pétition : « 7000 bacheliers sans fac’ et des étudiants méritants refusés par manque de place ! »
Nous devons combattre avec force cette politique « assassine » destructrice de notre identité.
Claude Meunier-Berthelot – Polémia
Note :
(*) Cf. les ouvrages : C’est l’identité française qu’on assassine et Comprendre la refondation de l’Ecole en 25 leçons, Editions des Trianons Paris XVe – En librairie et s/ internet : Chapitre.com – Editions de Chiré.