Selon un sondage* réalisé les 6-7 et 13-14 septembre sur un échantillon représentatif de 1 208 Jamaïcains, 69% pensent que la loi ne doit pas être modifiée, 22% assoupli tandis que 9% n’ont pas d’opinion. Actuellement, la femme qui élimine son enfant, ou n’importe quelle personne qui l’aide, peut être condamné(e) à une peine maximale d’emprisonnement à perpétuité. Le fournisseur du produit permettant l’avortement risque quand à lui une peine d’emprisonnement maximale de trois ans.
En 2008, l’Union européenne, parmi d’autres organisations et groupes de pression internationaux, a commencé à inviter la Jamaïque à légaliser l’avortement, avec la promesse de financements. Un projet de loi a ensuite été déposé au Parlement pour légaliser l’avortement. Il prévoyait notamment de punir de six mois de prison et 250 000 dollars d’amendes les médecins qui refuseraient d’en pratiquer. Depuis, le débat sur l’avortement est ouvert. Et un sondage montre que la population de ce pays chrétien ne veut pas entendre parler de la légalisation de l’avortement. Sera-t-elle entendu par ses dirigeants ?
*marge d’erreur : +/-3%
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