Les odeurs de fumées dues aux incendies attirent mouches et coléoptères ; les arbres affaiblis par le feu offrent nourriture et lieux de ponte aux insectes. Leur présence attire ainsi les prédateurs, comme les oiseaux.
La première année suivant l’incendie, les graminées, les mousses et les petites plantes font progressivement leur apparition. Mais, en fonction du climat et des espèces présentes dans la forêt, la régénération de la biodiversité après l’incendie est très différente.
Dans les forêts sèches, comme les forêts boréales ou méditerranéennes, il arrive que certaines espèces d’arbres soient adaptées aux feux occasionnels. C’est notamment le cas du pin ou du chêne-liège, dont l’écorce le protège des flammes. Deux ans après l’incendie, certaines espèces animales font aussi retour, comme les chevreuils ou les lièvres. Certaines espèces animales prennent, elles, 10 à 20 ans pour revenir, comme les tortues.
Au bout de 3 à 5 ans, les traces du feu sont peu visibles, herbes et arbustes recouvrant à nouveau le sol et 20 à 30 ans après, l’aspect initial de la forêt est retrouvé.
Pour les forêts tropicales, notamment en Amazonie, la résilience aux flammes est moins élevée. 20 après un incendie, on n’y retrouve seulement un tiers des essences végétales initialement présentes. Plusieurs centaines d’années sont nécessaires pour retrouver l’aspect originel de la forêt.