C’est Jean-Jacques Bourdin sur RMC : « Je ne veux plus que l’on dise migrants, il faut dire “réfugiés.” » Il se porte garant de tous. En répondra-t-il personnellement ?
Les médias, on ne croyait pas cela possible, sont tombés encore de plusieurs crans dans la soumission enthousiaste à l’invasion migratoire sauvage. Et quand Yves Nicolin ou Damien Meslot, maires Les Républicains de Roanne et de Belfort, se disent prêts à les accueillir « à condition que ce soit des réfugiés chrétiens » (par crainte de « terroristes déguisés ») ils se font traiter de « racistes » ! La grosse machine totalitaire s’est mise en marche d’une seule voix et ceux qui pensent autrement doivent être rééduqués.
C’est Manuel Valls comme Claude Bartolone qui le disent : l’opinion publique est contre (à 56 %) elle refuse d’en mettre encore dix mille, cent mille, là où cent posent déjà un problème ? Peu importe, il faudra l’en convaincre.
« Il faut de temps en temps aller contre l’avis des Français », menacent-ils.
«Si on suivait les sondages, on serait un pays où il y aurait encore la peine de mort et d’autres positions qui nous feraient honte » déclare ce grand démocrate de Bartolone. Dommage qu’il n’ait pas développé, on serait bien curieux de savoir lesquelles et vivement le retour du référendum…
C’est l’acteur Jean-François Berléand sur France-Info : « C’est une question d’humanité ». C’est Mgr Podvin : « Il ne faudrait pas manquer ce rendez-vous avec l’histoire. » Lui et « ces évêques criminels qui programment le martyre des derniers chrétiens européens de demain » selon l’excellente formule d’Yves Daoudal. Va-t-on créer une médaille des justes pour cette vacancière qui raconte avoir aidé des clandestins qui arrivaient sur la plage où elle bronzait en Grèce ? Et maintenant les écoles et les facs : il faut les accueillir tous. Pour en faire quoi ? Les régulariser tous ? Ceux qui se présentent aujourd’hui, ceux qui se présenteront demain. Des dizaines de milliers, des millions ? Aucune importance. On n’est plus dans le rationnel, on est dans l’hallucination idéologique collective. Des années de SOS-Racisme, de Touche Pas à mon Pote, de Vivre ensemble. Comment les accueillir ? Peu importe là encore. Demain ils nous demanderont de leur laisser nos maisons, nos lits. Puisque nous avons rendez-vous avec l’histoire, on ne va pas faire les mesquins.
La France a fait des efforts sociaux gigantesques, bien au-delà de ses forces. Mais c’est nous qu’il faut continuer à culpabiliser. Pourquoi les richissimes pays du Golfe n’accueillent-ils donc pas leurs frères musulmans ? Cette manip énorme qui n’hésite pas à exploiter de façon obscène la photo d’un enfant (alors que l’on s’est bien gardé de médiatiser des photos d’enfants suppliciés par l’Etat islamique pour avoir mangé ou bu pendant le ramadan), cette mécanique infernale peut-elle encore marcher ? Pas sûr du tout. Et ça, ce sera nouveau.
Caroline Parmentier – Présent