Une baffe pour le préfet, un coup de pied pour son chauffeur! C’est Paris…

L’uniforme n’impressionne plus. C’est le constat établi par des riverains du square Louise-Michel, situé dans le 18e arrondissement, parmi lesquels certains ont contacté Le Point.fr. Samedi après-midi, vers 16 heures, le préfet de police Bernard Boucault, accompagné de Jacques Meric, ancien conseiller police de Manuel Valls place Beauvau et actuel patron de la sécurité publique de l’agglomération parisienne, débarquent à proximité du Sacré-Coeur.

Au bas de la butte Montmartre, les habitants et les touristes sont régulièrement importunés -certains agressés verbalement ou physiquement – par des joueurs de bonneteau ou par des “tresseurs”. Ces derniers nouent des bracelets autour du poignet des promeneurs, lesquels, une fois ferrés, doivent les “acheter”. Lorsqu’ils refusent, la situation peut dégénérer.

C’est dans ce contexte que le préfet effectue sa sortie. Le trio – Boucault, son chauffeur et Meric – descend de son véhicule afin de mettre fin au manège des tresseurs. Mais les contrebandiers ont du répondant. Le préfet de police reçoit alors une gifle, Jacques Meric un coup de pied et le chauffeur un coup de poing. S’il est impuissant à mettre hors d’état de nuire ce commerce illicite, le préfet Boucault peut désormais poursuivre ses agresseurs pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique.

 

Lu sur le Point

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