A l’automne 2014, le collectif Georgette Sand révèle qu’en plus de différencier inutilement plusieurs produits de consommation courante en fonction du genre, certains industriels appliquent des tarifs différents pour des biens identiques. La machine médiatique s’emballe, les réseaux sociaux aussi et plusieurs produits sont montrés du doigt. Rasoirs, jouets, cosmétiques, pressing, on parle d’une «taxe rose». Existe-t-il une réelle intention de faire payer les femmes plus cher ? Peut-on parler de discrimination entre les sexes ?