Anthony Simati était connu à Dunkerque pour être président de SOS Racisme Flandre Côte d’opale et militant anti-violence.
Ce dernier aspect est cependant très éloigné des faits qui lui ont été reprochés par le tribunal qui l’a condamné à huit mois de prison fermes. En effet, il était jugé en comparution immédiate pour avoir tabassé son ex-concubine au point de la défigurer. C’est donc une figure d’autorité morale qui tombe de haut à cause d’une affaire judiciaire.
Ce n’est pas la première fois qu’un dirigeant de SOS Racisme a affaire à la justice. Déjà, Fodé Sylla, ancien président de SOS Racisme (1992-1999), avait été mis en cause dans l’affaire de la MNEF (enrichissement personnel dans le cadre des fonctions et emplois fictifs concernant des cadres du parti socialiste) en 1998 et interpellé en 2005 dans une affaire de stupéfiants avant que les charges soient abandonnées en 2007 pour vice de procédure. D’autres organismes de la mouvance anti-raciste ont également été marqués par des affaires de ce type. Ainsi, le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France) a vu l’un de ses co-fondateurs Stéphane Pocrain, également ancien porte-parole de Noël Mamère chez les Verts, condamné en 2008 par le tribunal correctionnel de Paris à deux mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour avoir frappé son ex-concubine Anne-Charlotte Keller, militante socialiste. Il semblerait que les donneurs de leçon antiracistes traînent beaucoup de casseroles derrière eux…
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