A l’unanimité, la presse française tente de nous expliquer que le comportement de Macron lors de la photo de famille du G20 était tout à fait normal, qu’il est simplement allé rejoindre sa place … à côté de Trump. Etrangement, la presse anglo-saxonne a une vision totalement différente … et beaucoup moins respectueuse. Quand l’amateurisme s’ajoute à la veulerie.
Retrouvailles chaleureuses, laborieuses explications sur le protocole, la presse française tente de redorer l’image d’un Président, qui n’a manifestement toujours pas conscience de la fonction qu’il occupe, ni du pays qu’il est censé représenter
Par exemple, LCI se lance ainsi dans l’opération Il faut sauver le petit soldat Macron: “Ceux qui ne connaissent pas les règles protocolaires qui régissent le placement des chefs d’Etats et de gouvernement sur les photos officielles du G20 – autant dire presque tout le monde – ont peut-être cru qu’Emmanuel Macron était relégué en bout de file pour d’obscures raisons géopolitiques. Mais il n’en est rien.”
Etrangement, la presse anglosaxonne n’a pas eu la même interprétation. Rappelons que chacun a un petit papier qui lui indique sa place. Or, selon elle, Macron aurait spécialement quitté la place qui était dévolue, vers le centre, mais au deuxième rang (ils n’avaient pas lu les explications de LCI), pour tout traverser, saluer à droite et à gauche, faire son show et permettre à Trump de ne pas perdre le face: il ne sera ainsi pas rejeté à l’extrémité de la photo.
En commentant les images, les journalistes de Fox News ne peuvent se retenir de rire de cet étrange individu, qui manifestement ne sait pas se tenir:
Comme on peut le lire également sur Newsweek: “Unfortunately for Trump, he was unable to use the same tactics in Hamburg Friday as he posed for his first G20 photo. Instead, Trump was left on the outside looking in, to the far right of the group, only prevented from being on the very outer limits by French President Emmanuel Macron, who made a late move to stand next to the American leader.”
Que faire, parfois la presse s’exprime encore. Certes, tel n’est plus le cas de la France.
Ainsi, afin de sauver l’image de Trump, Macron a transformé la France en paillasson qu’il a déposé devant les pieds de son “maître”, comme un bon valet. Depuis quand un Président peut prostituer les intérêts de son pays à des fins personnelles? En tout cas, maintenant, nous voyons comment ce caniche de la République a réussi à faire carrière aussi rapidement. Il n’est pas certain que l’image de notre pays en ressortira renforcée, ni que ses intérêts seront mieux défendus par tant de bassesses.