Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a récemment annoncé à la presse que les informations contenues dans ces emails seraient suffisantes pour inculper Clinton si le gouvernement y était enclin. « Le 16 mars 2016 Wikileaks a mis en ligne une archive consultable de 30 322 emails et pièces jointes envoyées au et par le serveur privé de messagerie d’Hillary Clinton lorsqu’elle était Secrétaire d’État. Les 50 547 pages de documents couvrent la période du 30 juin 2010 au 12 août 2014. 7 570 de ces documents ont été envoyés par Hillary Clinton. Les emails ont été rendus disponibles sous forme de milliers de PDF par le département d’État des États-Unis à la suite d’une requête au titre de la loi sur la liberté de l’information. Les derniers PDF ont été rendus publics le 29 février 2016. »
Voici le lien vers les emails à disposition.
Sans grande surprise, la ministre de la justice américaine, Loretta Lynch, a annoncé, mercredi 6 juillet, la fin de l’enquête sur la messagerie privée de Hillary Clinton et que l’ex-secrétaire d’Etat ne serait pas poursuivie, acceptant ainsi la recommandation du FBI rendue la veille.(…)
« J’ai reçu et accepté leurs recommandations unanimes selon lesquelles l’enquête approfondie d’un an est désormais close et qu’aucune charge ne sera retenue contre des individus dans le cadre de cette enquête », explique Mme Lynch dans un communiqué. Mme Clinton était soupçonnée d’avoir mis en péril la sécurité nationale en négligeant de passer par les serveurs officiels sécurisés lorsqu’elle dirigeait le ministère des affaires étrangères. Il lui est également ainsi reproché d’avoir voulu cacher illégalement certaines informations..(…)
Ce classement de l’enquête est logique à partir du moment où la ministre de la justice s’était engagée à suivre les recommandations des enquêteurs afin de lever tout soupçon d’intervention politique dans ce dossier délicat qui empoisonne la campagne électorale de Mme Clinton. Mme Lynch avait été poussée à agir ainsi après le tollé créé par sa rencontre impromptue, lundi 27 juin avec l’époux de la candidate démocrate, Bill Clinton. Le fait que l’ex-président ait pu converser une trentaine de minutes avec la ministre alors que l’enquête était encore en cours avait provoqué de vives critiques des Républicains, mais aussi de la part de certains démocrates.