Son vagin est “un village”! (Vidéo)

Vous la rémunérez à grand frais et elle se dépense sans compter! Marlène, on la voit sur tous les plateaux de télé où une secrétaire d’Etat n’a pas sa place, la Schippa chante du Dalida chez Catherine Ceylac (36’40 mn), dans Thé ou café, émission hagiographique, va, coude sur la cheminée, jouer l’intello de service avec la complicité servile de Léa Salamé,  dans Stupéfiant, etc.

Comme nous vous l’avions annoncé, cette femme de poids, entourée de deux similaires (Bachelot et El Khomry) va jouer le 7 mars Les monologues du vagin à Bobino, lors d’une représentation certes unique mais qui implique des répétitions, comme nous l’apprend Paris Match, venu photographier les trois starlettes parées du rideau de scène. Si Macronix a pu un peu “gommer” son défaut de langue, Marlène continue à sossoter, ce qui n’ajoute pas à sa crédibilité d’actrice…

Si vous doutiez encore que nos politiques n’étaient que de piètres  saltimbanques jouant les serviteurs de l’Etat pour des cachets mirobolants, voir la question posée par son très jeune neveu à la minute 31 de la vidéo, voilà de quoi vous en convaincre, sans parler de Jean-Louis Debré, alors président du Conseil constitutionnel, qui fit un one-man show au Palais royal… C’était encore le “bon temp” car il y évoquait Richelieu non les délires délirants afférents à une partie de l’anatomie féminine.

Car pour vous en parler, nous avons lu et subi Les (célèbres) monologues du vagin dans leur intégralité: vingt-neuf pages (à l’impression)  de textes décousus, ineptes, indécents et fort mal écrits par Eve Enster,  féministe américaine peu douée.

Entre “L’atelier du vagin” et “Votre vagin il sent quoi?”, La Schiappa interprétera un texte intitulé “Mon vagin, mon village”, “inspiré par l’histoire d’une de ces femmes. Elle était musulmane, comme la plupart des femmes interviewées. Avant cette guerre, le viol n’avait jamais fait partie de leur culture. Ce monologue lui est dédié, ainsi qu’à toutes ces femmes extraordinaires de Bosnie et du Kosovo.”

“Mon vagin, mon village

Mon vagin était une fraîche prairie verte et rose. Les vaches paissaient, mon fiancé me caressait tendrement avec un fétu de paille blonde.

Il y a quelque chose entre mes jambes. Je ne sais pas ce que c’est. Je ne sais pas où c’est. Je ne veux pas y toucher. Plus maintenant. Plus depuis. Plus jamais.

Mon vagin était bavard, il ne pouvait attendre, il en disait, il en disait.

Depuis que je rêve qu’il y a un animal crevé cousu entre mes jambes avec du fil noir, il ne parle plus. Et l’odeur horrible de l’animal mort m’envahit. Et sa gorge tranchée saigne et tache mes robes d’été.

Mon vagin connaissait toutes les chansons de femmes, toutes les chansons paysannes, toutes les chansons des forêts d’automne, toutes les chansons du pays.

Depuis que les soldats y ont glissé le canon de leur fusil, il ne chante plus. L’acier était si froid qu’il m’a glacé le cœur. Vont-ils tirer, vont-ils l’enfoncer jusqu’à mon cerveau qui se tord de peur ; je ne sais pas. Six d’entre eux, monstres affreux encagoulés de noir, m’enfoncent des bouteilles aussi et des matraques et un balai.

Mon vagin était l’eau d’une rivière où il faisait bon se baigner, eau claire, courant sur les pierres inondées de soleil, sur la pierre de mon clitoris, encore et encore.

Depuis que j’ai entendu la chair se déchirer avec un bruit strident, la rivière ne coule plus. Plus depuis qu’un morceau de mon vagin, un morceau de ma lèvre est resté dans ma main.

Mon vagin. Village vivant, doux et chaud. Mon vagin, là où je suis née.

Depuis que, pendant sept jours, ils m’ont chacun à leur tour, puant la merde et la pourriture, inondée de leur sperme immonde, je n’y habite plus. Je suis devenue une rivière charriant le pus et les poisons et toutes les récoltes sont mortes et tous les poissons.

Mon vagin, village vivant, doux et chaud.
Ils t’ont envahi. Massacré.
Incendié.
Je ne peux plus te toucher.
Je ne peux plus venir te voir. J’habite ailleurs à présent.
Ailleurs. Mais je ne sais pas où c’est.”

Pour servir la cause des femmes, il y a beaucoup mieux à faire que de dire des textes afin d’ “Aimer les femmes, aimer nos vagins, les connaître et les toucher, se familiariser avec ce que nous sommes et avec ce dont nous avons besoin. Arriver à nous satisfaire nous-même, apprendre à nos amants à nous satisfaire, être présentes dans nos vagins, parler d’eux à haute voix, parler de leur appétit et de leur souffrance, de leur solitude et de leur humour, faire qu’ils soient bien visibles pour qu’on ne puisse plus impunément les saccager dans l’ombre, et pour que ce qui est notre clef de voûte, notre épicentre, notre essence, notre rêve ne soit pas plus longtemps brimé, mutilé, paralysé, brisé, invisible ou honteux.’

En l’occurrence c’est se donner ainsi en spectacle qui est honteux!

 

Une femme humilée par l’intitulé du secrétariat d’Etat de Marlène Schiappa et plus encore d’être “représentée” par elle!

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