Arrêté samedi 6 février lors d’une manifestation anti-migrants interdite à Calais, le général Christian Piquemal a vu son procès être reporté en raison de son état de santé. Au micro de RTL, lundi 8 février, l’ancien patron de la Légion étrangère affirme qu’il “regrette” d’avoir participé à ce rassemblement initié par Pegida, le mouvement extrémiste allemand avec qui il “ne partage aucun lien”. “Personnellement, je n’aurais pas voulu les voir sur place. Ils ont une connotation extrêmement négative”, assure-t-il.
Président d’un “cercle de citoyens patriotes”, le général Piquemal affirme qu’il s’est rendu à cette manifestation “reconnaître les lieux et voir s’il n’y avait pas des solutions pérennes à mettre en place” pour les migrants à Calais. “J’aurais préféré qu’on soit seuls car ça ne se serait pas passé comme ça. On n’est pas racistes, islamophobes ou xénophobes. J’ai commandé la Légion étrangère pendant 5 ans, il y a 140 nationalités dedans. Donc s’il y a bien quelqu’un à qui on ne peut pas reprocher d’être raciste, c’est bien moi”, se justifie-t-il.
S'il est vrai que le général Piquemal a exprimé le moindre regret, il ne mérite pas le moindre soutien.
— Henry de Lesquen (@HenrydeLesquen) 8 Février 2016
.@NouvelleRome Oublions-le. Son heure de gloire a duré 1 minute. Il restera piteux pour toujours.
— Henry de Lesquen (@HenrydeLesquen) 8 Février 2016
33 Comments
Comments are closed.