Exclue de La République en marche le 26 juin dernier à la suite de son engagement contre l’extension de la PMA à toutes les femmes, Agnès Thill s’estime désormais libre : «Je peux faire mon métier de députée». Une fonction qui se résume désormais trop souvent, selon elle, à «applaudir un exécutif ou défendre un parti».
Toujours opposée au projet de loi relatif à la bioéthique, adopté le 15 octobre à l’Assemblée nationale, elle considère qu’une de ses mesures phares, l’extension de la PMA à toutes les femmes, ne constitue pas un progrès. Elle estime que les logiques partisanes ont empêché un vote réellement démocratique.