Un petit article du quotidien « Sud-ouest » nous informe que le Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO) d’ Oloron, Pyrénées Atlantiques, s’apprête à recevoir, en provenance de Calais, des « réfugiés »….saoudiens et koweïtiens. Des Saoudiens et Koweïtiens à Calais, vous en aviez entendu parler, vous ?
Moi non plus.
Du moins par la Presse Gentille. Parce qu’en grattant du côté de la « fachosphère » immonde et visqueuse, on apprend qu’en fait, dans la « jungle », Saoudiens et Koweïtiens étaient plus nombreux que les Syriens.
Certes, nombre de moyen-orientaux parlent anglais, et ils écrivent comme les british conduisent : à l’inverse de ce que nous faisons. Ça crée des liens et des envies d’outre-Manche.
Au demeurant, l’info initiale provient de medias britanniques pro-migrants, peu susceptibles de vouloir alimenter les thèses complotistes.
Et ils bossent proprement : estimation assez précise du nombre de jungleurs, onze mille (et non pas sept selon St Cazeneuve et BFM), classés par sexe (97% hommes), religion (96% musulmans), âge (80% 20/35 ans) et, donc, nationalité supposée.
Mais bon, peut-être que le Brexit a aussi suscité quelques velléités d’indépendance chez les journalistes britons.
Toujours est-il que l’arrivée de ces péninsulaires en pays béarnais écorne quelque peu le portrait-robot du réfugié type, concocté avec le plus grand soin par nos dirigeants et leurs féaux plumitifs.
Des gars quittant un pays très riche et stable, pas l’idéal pour engendrer compassion, culpabilisation et secrétions lacrymales. Le mythe de la famille syrienne éduquée, qualifiée et ne cherchant qu’ à sauver sa peau, mythe forgé « ex nihilo », se dissipe comme les fumées des installations brûlées à Calais « par tradition ».
Donc, non seulement nos « amis » pétroliers se refusent à recevoir les migrants des pays voisins, mais en plus nous repassent les leurs. Ça flaire bon le marché de dupes.
Mais au fait, qui sont-ils, ces « réfugiés », et qu’est ce qui aurait pu provoquer leur départ ?
-Apostats ? Ils auraient été dépecés sur place.
-Dissidents politiques ? Nous imaginons mal Hollande-Valls provoquer un incident diplomatique avec leurs suzerains en accueillant les ennemis de leurs amis. En outre, les familles des fuyards subiraient quelques représailles dont les mahométans ont le secret.
-Migrants économiques ? Eh oui, il y a des pauvres chez les émirs. Seulement, ces émirs – et c’est le moindre de leurs défauts- taquinent volontiers la préférence nationale et ne laissent pas les leurs dans la détresse. Bref, vaut mieux être démuni à Ryad qu’à St Denis.
Alors quoi ?
Il m’est souvenir qu’en 1980, suite à un accord Etats-Unis/Cuba, en pleine guerre froide, Castro avait laissé partir vers les States quelques milliers d’opposants politiques, les « Marielos ». L’ennui, c’est que pris dans son élan de mansuétude, Fidel en avait profité pour vider les prisons et les asiles psychiatriques. D’où la naissance du personnage de Scarface, faux dissident mais truand estampillé.
Mais pour sûr, il faudrait avoir sacrément mauvais esprit pour penser même un instant que nos Amis des Dunes aient pu tirer à ce point parti de l’opération « Open Bar »instiguée par Madame Merkel en nous refilant leurs « droit commun »..
Jacques Vinent – Riposte laïque