Modern Family dans Pomme d’Api ?

Pomme d’Api propose chaque mois à ses fidèles lecteurs âgés de 3 à 7 ans une aventure de la famille Noé : papa est noir, maman blanche et les deux enfants, Milie et Georges, sont blancs comme la neige. Il semblerait donc que maman ait eu ses enfants sans papa, c’est-à-dire avec un autre homme. Diversité, infidélité et recomposition, voici LA famille expliquée par Bayard Presse (une entreprise pourtant contrôlée par des religieux catholiques, les Augustins de l’Assomption) à nos enfants. C’est Modern Family pour les petits, “pour leur ouvrir l’esprit”. Heureusement, il reste la tribu Oukilé !

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  • V_Parlier , 8 novembre 2013 @ 14 h 25 min

    En effet. Mettre à la rue sa propre fille parce-qu’elle a commis une telle bêtise m’apparait bien plus immoral et non chrétien que la bêtise elle-même. C’est de l’honneur déplacé de bourgeois plus que du respect des vraies valeurs dont il est question dans un tel cas. Beaucoup de laïcards aiment d’ailleurs confondre le bourgeois hypocrite, qui cultive une fausse image en société, avec le croyant, autrement dit celui qui croit vraiment et qui ne suit pas un conformisme lié à son statut social.

  • Auditeur Libre , 8 novembre 2013 @ 15 h 14 min

    Depuis en gros une quarantaine d’années il y a eu montée statistique de 2 schémas anti-paritaires par volonté idéologique ou par laisser-aller libéral-libertaire ou encore par intérêts économiques anti-sociaux :
    – les filles-mères volontaires néo-matriarcales
    – les répudiations judiciaires de pères méritants avec en conséquence un taux important de BEAUPS’ introduits par le matriarcat subreptice pour achever le père mort-vivant.

    Mais avant cette époque il y avait un % non négligeable de familles “composites” dues à des veuvages précoces avec de jeunes ou très jeunes enfants. Par pudeur, par décence, par respect des morts, la société n’abordait cela qu’avec prudence et tact.
    C’est par tactique de consolation psychologique envers les orphelins que l’habitude fut prise jadis de désigner comme “beau” (père) ou “belle” (mère) le nouvel époux de veuve ou nouvelle épouse de veuf, notamment pour éviter les mots méchants de parâtre et marâtre.
    Mais déjà ces expressions péchaient dans le registre de la confusion. Car originellement le beau-père est le père de l’époux vu par l’épouse ou encore le père de l’épouse vu par l’époux. Dans ce cas c’est l’enfant grandi qui est concerné par un lien de mariage tandis que dans l’usage pour orphelin(e) la nouvelle alliance a lieu dans la génération antérieure. En anglais on distingue nettement ‘father-in-law’ et ‘stepfather’. Que va-t-il arriver à un orphelin de père dont la mère s’est remariée puis qui devenu adulte épouse une femme dont le père est vivant : il aura donc une confusion de 2 beaups’ : un PAR SA MERE et un PAR SA FEMME … en quelque sorte il y a un inceste symbolique introduit en assimilant la place de la mère et la place de l’épouse ! Anthropologiquement c’est une calamité mentale provenant de ces “bonnes intentions” qui pavent l’enfer…

    Avec l’expression de “famille recomposée” introduite par la militante démolitionniste Irène Théry en 1987, on entre là dans la manipulation mentale délibérée à dessein.
    Ni l’anthropologie européenne ni le droit n’attribuent un lien de parenté entre enfant de père répudié et n-ième mari “postérieur” de la mère : en ceci l’usage de famille est un pur abus visant un amalgame confusionniste. Le confusionnisme étant un des biais favoris du démolitionnisme.
    Quant au qualificatif “recomposé”, il procède d’un déni mental digne du tableau de la paranoïa : car précisément il y a d’abord la réalité d’une dé-composition (en général avec père répudié par néo-matriarcat hystérocrate), aussi parler de re-composition est une façon de faire écran au processus préalable d’éviction-répudiation.
    Une manière honnête et neutre est de désigner cela par “foyer composite”.
    La grande sociologue Evelyne Sullerot, qui tire la sonnette d’alarme depuis 30 ans, a qualifié la formule de Théry de “expression perverse”. Théry a eu sa carrière boostée et notamment des financements exigés par la magistrature laquelle avait besoin de post-justifier sa politique d’abattage des pères répudiés.

    Le lobby LGBTP cherche à favoriser des “droits positifs” pour le dit “tiers”, avatar du BEAUP’, car :
    – d’une part cela excite sa passion démolitionniste contre LA famille
    – d’autre part cela permettrait à 2 co-gays de jouer juridiquement le scenario délirant de 2 ‘co-pères’.
    Voilà pourquoi le terme de “coparentalité” leur plaît en ce qu’il peut servir aussi bien pour 2 ‘co-pères’ ou 2 ‘co-mères’. Alors que si on utilise exclusivement la formule parité-mère-père, on reste bio-compatible et à la fois on esquive tant le patriarcat révolu que le néo-matriarcat optionnel (que hélas les “tradis” refusent de voir).
    Théry s’est ralliée à LGBTP en échange elle a été sortie du placard a-médiatique (car elle s’opposait au faux-mariage gay auparavant) et on la voit pérorer partout, adoubée par Bertinotti l’amie de Fogiel, etc…

    Hélas les familialistes “tradis” ne comprennent pas grand chose à ces sombres manœuvres, ils ont mené la politique du père crevé au fil de l’eau depuis 50 ans et refusent évidemment de se remettre en question…

  • Auditeur Libre , 8 novembre 2013 @ 15 h 16 min

    Voyez supra mon commentaire de 15h 14.

  • jejomau , 8 novembre 2013 @ 15 h 23 min

    En attendant les “Assomptionnistes” font la promotion d’une société que REJETTAIT les martyrs et les premiers chrétiens. Au nom de l’ouverture et de l’assimilation sûrement.

    les premiers chrétiens PARCE QU’ILS SUIVAIENT LE CHRIST vivaient dignement, se mariaient pour la vie, ne divorçaient pas , n’avortaient pas, n’acceptaient pas dans leurs assemblées les divorcées et préféraient mourir pour Dieu plutôt que de comporter comme les païens de l’époque.

  • V_Parlier , 8 novembre 2013 @ 16 h 17 min

    Pourquoi mettez vous “divorcées” au féminin? Il est dit clairement que l’homme n’a pas le droit de répudier sa femme non plus (ce qui était d’ailleurs bien plus courant à l’époque. Le message de Saint Paul était bel et bien aussi et surtout à destination des hommes, vu le contexte et la façon dont il l’explique).
    Enfin, pour revenir à la situation d’aujourd’hui, il faudrait que certains se rappellent qu’un divorce n’est pas forcément le résultat de la décision des deux divorcés. Je ne vois pas pourquoi un ou une répudié(e) devrait être considéré(e) comme un paria ou un damné, parce-que çà fait tâche. Notons d’ailleurs que c’est l’Eglise romaine qui reste si impitoyable envers les divorcés subissants, alors que depuis toujours les Orthodoxes permettent le pardon et le remariage, sans pour autant autoriser le recours volontaire au divorce (et encore plus si le divorce est demandé dans le but de changer de femme, bien évidemment). Que certains réfléchissent donc avant de parler des divorcés, car çà pourrait très bien leur arriver un jour avant qu’il n’aient eu le temps de le voir venir…

  • Frédérique , 8 novembre 2013 @ 18 h 32 min

    @Bernard
    Et le voisin, que lui est-il arrivé?

  • mimi , 8 novembre 2013 @ 21 h 11 min

    je vous conseille la très bonne revue Patapon des éditions Téqui. d’un très bon esprit.
    http://www.librairietequi.com/A-55292-revue-patapon-n-401-novembre-2013.aspx

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