«Merci, madame Merkel, de venir avec votre vice-chancelier administrateur de la province France.» Puis s’adressant au chef de l’Etat : «Monsieur le vice-chancelier, j’aurais aimé vous appeler monsieur le président de la République, mais, pas plus que votre prédécesseur, vous n’exercez cette présidence.» Elle lui reproche «de ne pas défendre la souveraineté française», mais «de se soumettre aveuglément à une politique décidée à Berlin, Bruxelles ou Washington», de jouer systématiquement contre les intérêts de la France, “pays à la dérive”, etc. Et de dénoncer une «tentative absurde d’une domination allemande de l’Europe» : «Je suis la représentante du peuple français», je suis «l’anti-Merkel», lance-t-elle aux deux dirigeants.