Dans une tribune libre publiée dans Versailles Magazine d’octobre 2013, Henry de Lesquen, le Président de l’Union pour le renouveau de Versailles, accuse François de Mazière, le maire de Versailles, d’avoir “coûté 80 millions d’euros aux Versaillais”.
La faute, selon lui, au “manque à gagner” représenté par la vente de l’hôpital Richaud pour 8 millions d’euros à un promoteur privé alors que “normalement, l’achat de l”emprise foncière’ représente un tiers du prix de vente des appartements, ce qui fait dans ce cas 45 à 50 millions d’euros”, “le mètre carré construit (s’étant) vendu en moyenne à 8 500 euros”.
Le chef de l’opposition de droite accuse aussi le maire de Versailles d’avoir “bloqué” l’opération des Chantiers, “le plus important projet de notre ville” et affirme que “la ville de Versailles doit maintenant au promoteur, Nexity, une ardoise de 40 millions d’euros”.
Qualifiant la gestion de François de Mazières de “fiasco”, Henry de Lesquen affirme en forme de conclusion que “pour le bien de (Versailles), il doit absolument partir”.
“La ville n’a pas la possibilité de s’opposer à l’insertion d’une tribune de l’opposition municipale. En outre, pendant la période de réserve de six mois précédant les élections municipales, la majorité municipale ne peut y répondre dans le magazine”, lui est-il répondu.
“Compte tenu du caractère calomnieux des propos erronés figurant dans la tribune du groupe URV, la ville portera cette affaire devant la juridiction compétente afin de rétablir l’exactitude des faits conformément à l’article 29 de la loi du 29 juillet 1981.”
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