Antisa Khvichava, une Géorgienne qui prétendait être la femme la plus âgée du monde, est morte le 4 octobre 2012. Selon des documents soviétiques réalisés il y a une quarantaine d’années, elle avait 132 ans. Un grand âge contesté et jamais prouvé, ses documents de naissance ayant disparu.
Antisa vivait dans le village de Sachino, avec son petit-fils de 42 ans. Ancienne cueilleuse de thé et de maïs, elle avait pris sa retraite en 1965, alors âgée, prétend-t-elle, de 85 ans. Elle aurait eu 12 petits-enfants, 18 arrière-petits-enfants et quatre arrière-grands-petits-enfants. Le secret d’une telle longévité ? La consommation d’une petite quantité d’eau de vie locale chaque jour, expliquait-elle aux curieux.
Ce qui est plus difficile à comprendre, c’est qu’un de ses fils a aujourd’hui 72 ans… ce qui signifie qu’elle l’aurait eu à 60 ans. Elle aurait également eu deux autres enfants, nés d’un précédent mariage et morts de faim pendant la Seconde Guerre mondiale.
Antisa ne parlait que le mingrélien et a déclaré en présence d’un traducteur, lors de l’anniversaire de ses 130 ans, “[avoir] toujours été en bonne santé” et “[avoir] travaillé toute sa vie, à la maison et à la ferme”. Ces dix dernières années, elle était restée la plupart du temps dans son lit mais sa tête fonctionnait encore bien, raconte sa famille.
La personne la plus âgée du monde est, selon le Livre Guinness des records Besse Cooper, qui vit à Monroe, en Géorgie (États-Unis) et qui a fêté ses 116 ans en août. Elle a succédé en juillet 2011 à la Brésilienne Maria Gomes Valentim, décédée à 114 ans.
Le record de tous les temps homologué reste celui établit par la Française Jeanne Calment, qui a vécu jusqu’à 122 ans et 164 jours avant de mourir en août 1997 dans une maison de soins infirmiers à Arles.