5 800 avortements ont été pratiqués dans le Wisconsin en 2014 contre 6 251 en 2013, rapporte son ministère de la Santé, soit une chute de 10% sur un an. C’est le chiffre le plus bas depuis 1977, première année où « l’État du blaireau” a publié des statistiques. On est loin des 21 754 avortements de 1980 (pour 4 705 767 habitants contre 5 686 986 en 2010). La même année, on comptait 29 avortements pour 100 naissances contre moins de 10 (9,5) aujourd’hui ! Un chiffre à comparer avec la moyenne nationale américaine : 22 avortements pour 100 naissance en 2011 (dernier chiffre disponible), ou avec la moyenne nationale française : 26,4 avortements pour 100 naissances en 2010.
La législation n’est sans doute pas pour rien dans l’évolution des comportements des Wisconsinois : le consentement des parents est obligatoire pour les avortements de mineurs, l’usage de la « télémédecine » interdit, le financement public de l’acte n’est permis qu’en cas de danger pour la vie de la mère, viol, inceste ou risques importants pour sa santé, la femme qui souhaite éliminer son enfant doit rencontrer un conseiller qui lui proposera des solutions alternatives et elle aura ensuite 24h pour réfléchir, etc.
Sans surprise, 77% des avortements sont le fait de femmes non mariées. Défendre l’institution du mariage équivaut donc à défendre la vie.
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