Les profs payés au mérite : une solution pour l’Éducation nationale française

En France, il y a 840 000 enseignants pour 12 millions d’élèves (soit un prof pour 14,28 élèves). Pourtant, les résultats de ceux-ci n’arrêtent pas de dégringoler dans les tests PISA. Il faut donc améliorer la qualité de l’enseignement en payant les enseignants au mérite, donc en fonction de ce qu’ils valent, et en écartant les mauvais profs de l’Education Nationale :

Source : le JT de 20h de France 2, dimanche 7 septembre 2014.

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  • Jeanne 17 , 8 septembre 2014 @ 12 h 57 min

    C’est une idée débile. Il ne faut pas connaître ce métier pour envisager cela. Tous n’ont pas les mêmes capacités. Comment tenir compte des différences entre les élèves, les établissements, les situations familiales qui changent?
    C’est la porte ouverte à un formatage et à un flicage terrible des profs.
    Et si on revenait plus simplement à la dictée, au calcul mental, à la chronologie de l’histoire de France, à la grammaire? Tout cela a disparu, du moins dans le public.
    Ce n’est pas en suivant l’exemple d’une nation mercantile et ultra élitiste que l’on va s’ en sortir.
    Rétablissons les bourses au mérite pour les élèves, pas pour les profs.
    Rétablissons aussi les épreuves anomymes au capes interne que l’obtient sur dossier depuis 3 ans, empêchons la disparition du capes de lettres classiques qui va être supprimé, et j’en passe.

  • anonyme , 8 septembre 2014 @ 13 h 05 min

    Un premier problème n’est pas de les rémunérer au mérite mais de déterminer qui va l’évaluer. Dans ce reportage, il s’agit du directeur d’établissement. D’autres solutions sont possibles, certaines conduisant à renforcer l’usine à gaz.

    Ensuite, s’il s’agit de faire intervenir massivement les primes dans la rémunération, pourquoi ne pas revoir le système de retraite de la fonction publique qui, lui, n’en tient pas compte ?

    Enfin, il ne faut pas oublier que si les enseignants, en dépit d’un salaire médiocre, s’accrochent à leur statut, c’est bien pour la sécurité qu’il procure et parce qu’ils perçoivent toute remise en cause comme le risque de leur relégation au niveau d’un ouvrier d’une usine lambda.

    Bref, cette idée de rémunération au mérite, loin d’être stupide, ne peut pas être envisagée qu’accompagnée d’une remise en cause profonde du statut de l’enseignant avec à la clef, des avantages compensatoires (meilleure rémunération par exemple, intéressement dans l’établissement, gestion plus souple de la carrière…).

  • anonyme , 8 septembre 2014 @ 13 h 22 min

    Le principe le plus couramment envisagé est de considérer l’évolution du niveau de la classe d’une année sur l’autre. C’est d’ailleurs souvent ainsi que l’on établit des classements d’établissement scolaires en France, en jugeant la progression et non les résultats bruts au baccalauréat.

  • polémarque , 8 septembre 2014 @ 16 h 37 min

    1) Les chefs d’établissement sont souvent des anciens profs qui ne supportaient plus ce métier. Pensez-vous qu’ils soient aptes à juger les profs? Pour eux, un “bon prof” est celui qui ne fait pas de vagues obéit servilement et met des bonnes notes.
    2) Les profs qui sont bien notés aujourd’hui sont les lèche-bottes, qui appliquent bien les consignes les plus délirantes (méthode globale de lecture, théorie du genre par ex)…bref ce sont les gauchistes.
    3) Je mets au défi qui que ce soit d’établir des critères rationnels et justes pour juger un prof. (êtes vous capables de noter des parents, par ex?)

    Ce qui me fait marrer, c’est ces gens dits de droite qui veulent virer les profs mal notés qui sont souvent de droite et récompenser les bien notés qui sont ceux de la FSU ou du SNES…..

  • anonyme , 8 septembre 2014 @ 17 h 33 min

    1) Les inspecteurs académiques “sont [ eux aussi ] souvent des anciens profs qui ne supportaient plus ce métier”…

    2) Le problème est donc l’évaluation en soi ? Ou bien ses critères ? Ou bien la personne qui évalue ?

    3) Votre comparaison avec l’autorité parentale devrait rappeler qu’il est possible de la retirer, c’est donc qu’il existe certains critères pour dénoncer les mauvais pères et mères.

    Dans le système actuel, l’enseignant n’a de comptes à rendre qu’au ministère, c’est à dire, grosso modo, qu’il n’a qu’à appliquer les programmes et les instructions pédagogiques. Or, c’est bien lui le principal interlocuteur entre ce même ministère et les parents. Que ceux-ci se plaignent (à tort ou à raison) et l’enseignant pourra toujours les envoyer chercher le laisser-passer A38.

    Cette idée de rémunérer les enseignants “au mérite” est donc d’abord la conséquence d’une recherche croissante des parents, désemparés par la tournure des programmes qui n’ont plus rien à voir avec ce qu’ils ont connus, à renouer prise avec l’éducation de leurs enfants en trouvant des interlocuteurs responsables.

  • kanjo , 9 septembre 2014 @ 20 h 43 min

    Pour évaluer un prof, il faut commencer par regarder les résultats de ses élèves à des tests internationaux, comme pisa par exemple. ça leur évite de déclarer ce qui les arrange.
    Pour certains niveaux c’est facile, il suffit de répondre à la question : dans cette classe, est-ce qu’au moins 85% des élèves savent lire ? dans cette classe, est-ce qu’au moins 85% des élèves savent compter, additionner, multiplier…? savent faire une dictée de tant de mots (selon le niveau) avec moins de cinq fautes ? avec bien sûr une correction par un tiers honnête.
    Mais pour d’autres niveaux ou d’autres matières, c’est plus délicat. Si des élèves ne savent pas qui, de Louis XIII ou de Henri IV a régné avant l’autre, est-ce parce que leur culture les empêche de s’intéresser à leur pays d’accueil, parce qu’ils n’ont pas de mémoire, parce qu’ils n’ont pas appris à lire les années précédentes, ce qui les gène pour apprendre leurs cours, ou parce qu’on leur a enseigné l’histoire en dépit du bon sens ?
    Alors, comme il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures, on est un peu coincé.
    Par contre, interdire les méthodes globales ou semi-globales pour l’enseignement de la lecture est un préalable.
    On devrait aussi remettre à l’honneur le certificat d’études primaire à la fin du primaire, avec le même programme que celui de 1950, et réserver l’entrée au collège aux titulaires de ce CEP.
    Le brevet des collèges retransformé avec examen anonyme en fin de 3e, serait obligatoire pour accéder au lycée.
    De cette façon, on n’attendrait pas 12 ans pour évaluer ce qui a, ou pas, été appris. On éviterait ainsi de construire sur du sable si les prérequis ne sont pas assimilés.
    Et les écoles et les collèges seraient évalués comme actuellement les lycées, en fonction de leur taux de réussite aux examens. Ce système ne serait, certes, pas parfait, mais mieux que l’actuel.

  • galinette24 , 10 septembre 2014 @ 0 h 00 min

    Bien d’accord avec les commentaires ! et ne parlons pas de Mme le ministre de l’éducation nationale ……et les parents dans la tourmente . et il ne faut plus noter les élèves cela les culpabilisent ….mais on note les profs ! alors un bon prof avec une classe de mauvais élèves sera mal noté ? oui je trouve débile aussi .

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