Casse-toi, pauv’ Sarko!

Par Charles Chaleyat

Ces ‘cartes postales’ de Sarkozy par l’intermédiaire du Figaro, de Match ou Valeurs actuelles vous ont un côté bien mitonné par des pubeurs professionnels : interview laissant entrevoir un Sarko cultivé et calme dans un cas, entretien quasi amical sur Côte d’Azur, façon vacances studieuses d’un penseur de choc de l’autre… On sent la caresse à peine appuyée du prétendant sur l’échine des moutons qu’il a déjà précédemment tondus et roulés…   Nous ! Oublions tout ça voulez-vous, élevons-nous enfin là où un Président doit être, pas sur un scooter tel un ado débordant d’hormones, mais bien droit et à l’aise sur un fauteuil Louis XV que le mobilier national aura réparé et préservé… une fois le labrador à la niche à l’Elysée. On s’y laisserait prendre ! Mais il y a un hic Monsieur  Sarkozy, c’est votre mot ‘devoir’ qui s’affiche à la UNE. Veuillez me pardonner mais vous avez failli à ce devoir avant et pendant  votre quinquennat, en faisant, par exemple, voter par le Parlement un Traité que les Français avaient rejeté. Le Devoir, justement, vous faisait obligation de respecter la volonté du peuple, seul souverain en France, paraît-il…

Pensez-vous que nous allons gober votre nouveau look de revenant providentiel, tel un UMP de base qui se croit à l’abri des rafales financières, sociales, culturelles et immigrationnistes qui se préparent depuis les côtes méditerranéennes chez votre pote Estrosi ? Cet UMP-lambda d’ailleurs, n’oublie pas que – si nos chères élites sauront s’envoler à l’abri des déferlantes migratoires prochaines -, lui qui ne fait pas partie de ces élites, sera en plein dans la mistouille, cherchant à survivre, à protéger les siens et défendre son pays.

Toute cette campagne indique que notre agité-du-veston n’a pas mesuré la situation. Comme ses confrères politicards, mais dans sa perspective présidentielle, il nous sort des programmes sentencieux et des réflexions générales, en complet décalage avec la misère, la pagaille, les menaces de naufrage des institutions de santé, de police, administratives… submergées par l’invasion maghrébo-africaine et sabotées de l’intérieur par les magistrats du syndicat de la magistrature, les élus de gauche, les syndicats d’enseignants, les associations, les médias,  tous les BHL, etc.

Hélas Nicolas, nous n’en sommes plus aux présidentielles de 2017 mais aux décisions rapides, complètes et nouvelles qui permettront de sauver le pays qu’avec d’autres, depuis Giscard, vous avez livré et vendu aux étrangers. A cette fin, il nous faut autre chose qu’un cabotin!

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