Wisconsin : promulgation d’une loi pour décourager le meurtre de l’enfant à naître dans le sein de la mère

Eric Martin
8 juillet 2013
Latest Update: 17 octobre 2017 17 h 26 min
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Scott Walker, le gouverneur républicain du Wisconsin, vient de promulguer une loi qui conditionne l’avortement au visionnage par la femme d’une échographie du fœtus agrémenté d’une description et aux « privilèges d’admission » du médecin en milieu hospitalier à moins de 30 miles. Votée par les deux chambres du Parlement (contrôlé par les Républicains) en juin dernier, elle va contraindre au moins deux centres d’avortements à fermer. L’organisation Planned Parenthood a déjà prévenu qu’elle allait saisir la justice afin de bloquer l’application de la loi. Selon Scott Walker, cette mesure “renforce la capacité d’une femme à faire un choix éclairé”.

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scaletrans , 9 juillet 2013 @ 14 h 05 min
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C.B. , 9 juillet 2013 @ 17 h 07 min
GV, il semble que la contraception médicalisée (ingurgitation de médicament, pose de dispositifs divers) ne freine absolument pas l’avortement, qui devient “la contraception d’urgence” quand la contraception ordinaire a eu un raté.
En revanche, la maîtrise de la fertilité offre bien des avantages et aucun inconvénient:
-elle développe le sens de la responsabilité dans le couple
-elle ne pollue pas l’environnement
-elle est instantanément réversible
-elle est financièrement accessible en tout pays.
Les études financées par l’industrie pharmaceutique la dénigrent, car elle ne nécessite aucun médicament; en revanche, les études indépendantes lui reconnaissent un très grande efficacité (on est aujourd’hui très loin de la “méthode Ogino”).
C.B. , 9 juillet 2013 @ 17 h 09 min
Qu’est-ce qui est stupide dans ce billet?
Qu’est-ce qui est régressif?
Qu’est-ce que vous considérez comme âneries?
C.B. , 9 juillet 2013 @ 17 h 12 min
Soyons logique jusqu’au bout, Tonio:
Et pourquoi faudrait-il que ce soit la femme qui ingurgite les toxiques?
Pourquoi si peu de médicaments pour, par exemple, rendre hypo-efficaces les spermatozoïdes?
PiaPia , 9 juillet 2013 @ 22 h 49 min
Bravo a MP pour son courage et son repentir, et a toubib 16, c’est exactement ce que j’aurais ecrit. J’ai une amie qui a eu la tristesse de recourir une fois a l’avortement et elle a pu voir un pretre, ce qui l’a beaucoup apaisee. La misericorde de Dieu est infinie, meme pour le plus grand des criminels, pourvu qu’on Lui demande pardon et change de vie. On le voit bien avec St Pierre qui, loin du comportement desespere de Judas, s’est confesse de son crime d’avoir renie Jesus et Lui a demande pardon ! Il est devenu le 1er Pape ! Bon courage !
samovar , 10 juillet 2013 @ 9 h 51 min
MP je suis très touchée par votre témoignage. Pouvez-vous nous dire si cet acte a provoqué chez vous des troubles physiques ou psychiques car les partisans de l’avortement “obligatoire” disent toujours que ça ne fait rien du tout et la plupart des femmes ne veulent plus parler de tout ça espérant sans doute qu’en en parlant plus tout s’arrangera. Merci encore de votre témoignage MC
MP , 10 juillet 2013 @ 16 h 02 min
Merci pour vos commentaires charitables. Je vais aller voir un (vrai) prêtre effectivement. merci du conseil.
Pour répondre à la question de samovar, je n’ai eu apparemment aucune séquelle physique suite à l’IVG (par aspiration et sous anesthésie générale). Je m’en suis remise très bien / vite. J’avais peur effectivement de séquelles cachées mais j’ai pu avoir sans problème particulier un autre enfant il y a 3 ans.
L’IVG a été bien sûr une épreuve difficile mais je n’ai pas douté quant au bien-fondé de l’IVG elle-même. J’ai tâché de ne pas imaginer cet être vivant en moi pour justement échapper au doute et pour me préserver psychologiquement.
J’ai bénéficié du soutien de mes parents, et je n’ai entendu aucun reproche de la part des corps médical et social (planning familial). J’ai même tâché de ne pas trop culpabiliser vis à vis du père, qui n’a pas eu d’autre choix que de respecter ma décision.
Je n’y pensais quasiment jamais jusqu’à ma deuxième grossesse (12 ans après) où j’y ai un peu repensé, puis c’est surtout récemment, avec la loi pour le mariage pour tous, où j’ai vraiment pris du recul sur notre société, que j’ai réalisé que j’avais commis un meurtre, un infanticide, et qu’il s’en commettait comme cela à la pelle tous les jours, dans l’indifférence générale.
J’ai pris conscience également de la corruption des femmes à travers la culture “féministe” et libertaire dispensée depuis mai 68.
Aujourd’hui, je doute même de la légitimité des IVG lorsqu’une trisomie est détectée. Je me dis que finalement tout enfant devrait avoir le droit de naître, normal ou non. Car sinon, on en revient à cette idée de meurtre, qui n’est pas acceptable.
Après, je pense aussi que l’on devrait éviter les échographies, pour ne pas agresser les tissus fragiles du fœtus. Pourquoi en particulier vouloir connaître le sexe de l’enfant avant sa naissance ? On se prive d’une belle surprise.
Pourquoi aussi coupe-t-on aussitôt le cordon ombilical à l’accouchement (cf. “Pour une naissance sans violence” par F.Leboyer) ?
Et pourquoi ne baigne-t-on plus les nouveaux nés aussitôt après l’accouchement mais seulement le lendemain ?
Il y aurait des choses à dire aussi des césariennes de convenance, et de la péridurale.
Je recommande aussi la lecture de “Qui aime bien vaccine peu”.
Bref, il faut avoir le courage (l’audace !) de tout revoir et remettre en question (par exemple ce que l’on mange, et globalement notre façon de consommer).
La cause des causes de nos maux et de notre impuissance serait, selon Etienne Chouard (http://www.youtube.com/watch?v=oN5tdMSXWV8), la désinformation, l’indifférence, la négligence, le renoncement du peuple. J’ajouterais sa manipulation (par les médias traditionnels et l’école en particulier) et sa subversion/corruption (individualisme, consumérisme, pornographie…).
Dernier conseil : jetez votre télévision et n’achetez plus de journaux. Vous trouverez l’information sur Internet et dans les livres.