Bryan Fischer : «Les homosexuels disposent déjà de l’égalité face au mariage»

Le jeune David Pakman a beau être favorable aux revendications homosexuelles, il est ouvert d’esprit, pas sectaire pour deux sous, et n’hésite pas à donner la parole à Bryan Fischer, le directeur de l’analyse des enjeux de l’American Family Association. Cela nous change de CNN !

Voici l’entretien en intégralité (10 minutes) approximativement sous-titré en français par Google :

Voici un court extrait de 30 secondes :

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21 Comments

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  • Dōseikekkon , 12 juillet 2013 @ 8 h 08 min

    Oui, c’est désormais le mantra performatif de monhugo, qui pense – ou affecte de penser – qu’un axiome bancal & approximatif peut devenir théorème s’il est martelé un nombre de fois suffisant…
    :–)

  • Eric Martin , 12 juillet 2013 @ 8 h 59 min

    Si, dès lors qu’avant la loi Taubira, tout le monde avait le droit de se marier à condition de respecter des conditions de consentement, d’âge, de nombre et d’altérité.

  • Dōseikekkon , 12 juillet 2013 @ 20 h 29 min

    Et après la loi Taubira, tout le monde a le droit de se marier, à condition de respecter des conditions de consentement, d’âge, de nombre, (et aussi d’absence préalable de certains liens familiaux).

    Mais je ne vois toujours rien qui distingue les homos des hétéros au regard de ces droit & condiions.

    Vous me diriez par exemple : le maire remet à un couple homo une prime de 10 000 € au moment du mariage, je reconnaîtrais alors volontiers une différence de traitement.
    Mais là je cherche toujours à quel genre de faits *concrets & constatables* monhugo pouvait bien faire référence…

    Autrement dit – et contrairement aux affirmations de monhugo – les homosexuels n’ont jamais demandé à bénéficier de droits spécifiques, c’est-à-dire de droits dont seraient privés les hétéros.

  • monhugo , 13 juillet 2013 @ 23 h 20 min

    L’orientation sexuelle n’existe pas en droit. Qu’est-ce que vous ne comprenez pas ? Si vous n’êtes pas capable de comprendre ce que j’écris (qui est condensé, évidemment, mais juste de A à Z), prenez la peine de visionner ce que dit (en le précisant, et lentement) Aude Mirkovic. La même chose que loi. Nous sommes il est vrai juristes elle et moi.

  • monhugo , 13 juillet 2013 @ 23 h 26 min

    Pour en finir, le mariage n’a aucune vocation à assurer l’égalité entre les “orientations sexuelles”, notion d’ailleurs totalement absente du droit français jusqu’à la Taupe, ses idéologues et ses thuriféraires. Le mariage est affaire d’individus, en parité et égalité parfaites, pour fonder une FAMILLE – un “gros mot”, évidemment, pour ces relativistes qui parlent eux de couples qui sont des paires, et vont “faire famille” – sic !

  • Dōseikekkon , 14 juillet 2013 @ 4 h 05 min

    Comme quoi… le fait d’être juriste de garantit pas l’usage d’un cerveau en état de fonctionnement optimal.

    • Vous écrivez « L’orientation sexuelle n’existe pas en droit » ; or il y a pourtant un certain nombre d’articles du code pénal qui s’y réfèrent explicitement. Allez, un au hasard (art. 132-77) :
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006070719&idArticle=LEGIARTI000026268290&dateTexte=20130628

    (et pourtant, moi, je ne suis pas juriste).

    • Cette pauvre Mirkovic fait les questions et les réponses, se donnant à peu de frais le prestige de triompher de l’adversité : ainsi critique-t-elle l’expression « mariage pour tous », qui n’est pas dans le texte de la loi Taubira et qui n’a qu’une existence médiatique.
    Elle feint de le comprendre comme étant le mariage enfin ouvert à tous les individus (lequel, comme elle l’assène, était déjà possible), alors qu’il s’agit du mariage rendu possible pour tous les couples quelle que soit leur composition (HF, HH ou FF). C’est en tous cas ainsi que je l’ai toujours comprise, ainsi probablement que la plupart de gens de bonne foi…

    • Ensuite elle argue que l’égalité n’était pas bafouée, au titre que la différence de situation justifie la différence de traitement. Or elle s’abstient soigneusement de démontrer qu’il y a une « différence de situation » entre couples homos et couples hétéros.
    Au regard de la faculté biologique à procréer, c’est évident et personne ne le contestera, mais il se trouve que le mariage n’est pas subordonné à l’obligation de procréer et ce n’est donc pas cette différence de situation-là qui justifie d’exclure du mariage les couples de même sexe.
    Et merci de nous épargner, sur ce point-ci, votre rengaine habituelle : la ratatouille entre l’incapacité à procréer qui serait accidentelle dans un cas (couple HF infertile pour x raisons…) et essentielle dans le cas des couples de même sexe. Car cet argument – bien faible – n’a que la valeur que l’on veut bien lui accorder ; il reste éminemment subjectif, et nul n’est tenu à attribuer à cette distinction philosophico-religieuse (entre accidentel et essentiel) quelque rôle que ce soit, ni décisif, ni même important.

    Du reste, vous qui êtes juriste ne devriez pas être indifférente à la décision 2010-92 QPC du 28 janvier 2011 rendue par le CC qui, dans son § 9, explique qu’*il appartient au législateur de décider* si la différence de situation entre les deux types de couple peut justifier une différence de traitement.

    http://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2011/2010-92-qpc/decision-n-2010-92-qpc-du-28-janvier-2011.52612.html

    Le législateur a donc pris ses responsabilités, et décidé.
    Le CC n’y a ensuite rien trouvé à redire.
    Mais peut-être Mme Mirkovic et vous-même êtes-vous en mesure de dispenser des cours de droit au CC ?

    • Par ailleurs, vous ne cessez de vous répandre sur les « droits de l’homo », sur les homosexuels qui revendiqueraient, avec la loi Taubira, des « droits spécifiques ».
    Je vous ai demandé un exemple de tels droits, et j’attends encore…
    Est-ce en termes d’impôts, d’âge pour pouvoir voter, de privilèges en termes d’aides au logement ?
    Ou autre ?
    On ne sait toujours pas.
    Et je constate que, contrairement à ce que vous (& Mirkovic) affirmez, la loi Taubira ouvrant le mariage aux couples de même sexe reste complètement muette quant à la notion d’« orientation sexuelle », à une exception, son article 19 :
    « Après l’article L. 1132-3-1 du
    code du travail, il est inséré un
    article L. 1132-3-2 ainsi rédigé :
    « Art. L. 1132-3-2.
    – Aucun salarié ne peut être
    sanctionné, licencié ou faire
    l’objet d’une mesure
    discriminatoire mentionnée à
    l’article L. 1132-1 pour avoir
    refusé en raison de son
    orientation sexuelle une mutation
    géographique dans un État
    incriminant l’homosexualité. »

    Cette disposition a connu plusieurs avatars, mais a été introduite par les députés UMP (Mariton, en particulier) lors de la première lecture à l’Assemblée ; il s’agissait à ce moment-là de l’art. 16 bis.

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2012-2013/20130142.asp#P1175_240899

    Ainsi, pas davantage après qu’avant la loi Taubira n’est-il demandé aux mariés par quiconque (maire, ou autre…) quelles sont leurs pratiques sexuelles, ni leur orientation sexuelle.
    Lorsqu’un maire célèbre le mariage de deux femmes, il ne leur demande pas si elles sont lesbiennes ou si elles sont hétérosexuelles, et c’est très bien comme cela.
    Les développements de Mirkovic sur la loi qui n’a pas à reconnaître les désirs, etc. sont donc assez ineptes et hors-sujet.

    • Même chose quant à son long développement sur le mariage qui serait « présenté comme le mariage de tous ceux qui s’aiment » (vers 6 min dans la vidéo).
    Là encore, c’est n’importe quoi ; ni dans la loi définitive ni dans le projet de loi il n’est fait la moindre allusion à l’affection ou l’amour des contractants…

    Pardonnez-moi de vous le dire mais cette vidéo de votre juriste Mirkovic n’est qu’un long pensum d’une insigne indigence au plan intellectuel.

    Je pourrais aussi commenter ses égarements comico-balourds, lorsqu’elle s’aventure à quitter le droit pour émettre des opinions de psychologue (la « vraisemblance » de la filiation, le « symbolique », « d’où vient » l’enfant, etc., vers 10 min 30 s), mais ça serait perdre du temps à faire l’exégèse de propos de bistrot.

  • PARITEPEREMEREdepuis2000 , 14 juillet 2013 @ 4 h 50 min

    Pour “Dōseikekkon” :
    Vous partez en aval de cette vulgate si fallacieuse et qui fait des ravages, cette prémisse qu’il existerait une ESSENCE dite ‘homo’ mais fondée sur des pratiques sans réelles portées ni biologiques non plus que sociales au sens de l’anthropologie admise.
    De la sorte vous vous enfermez dans une logique formelle qui n’est pas sans rappeler le piège mental de la paranoïa (ratiocinations aux apparences impeccables mais issues d’un axiome dé-réalisant).
    Dans l’ordre de l’Humain, les Traditions et la Science avancée en conviennent, l’universel est de mise, avec toutefois un seul discernement ô combien fertile : la bio-parité des DEUX GENRES féminin et masculin.
    Vous même portez dans votre ADN omniprésent les signatures de votre maman et de votre papa.
    Vous êtes victime de l’illusion sémantique entraînée par cette construction germanique Homosexualität tandis que les aliénistes français préféraient ‘homophilie’.
    Le sens profond du paradigme Sexe subit actuellement des assauts inouïs et qui ne laissent d’inquiéter sur la santé mentale collective.
    Les personnes que vous devriez désigner par homo-pratiquantes ou homo-philes ou homo-tropes (tropisme) vivent une douloureuse crise identitaire, et il n’est pas question de tirer sur des ambulances … seulement voilà : si l’on tire à vue depuis l’ambulance, que fait-on ?
    Crise identitaire à registres gigognes :
    – trouble libidinal d’où gêne à assumer en vécu psychoaffectif et sexuel le discernement de genre (F versus M), 1er plan de confusion “en négatif”
    – “défense” psychique du sujet troublé qui le (la) pousse avec son (sa) partenaire à “ratiociner” leur pratique au nom d’une identité “de repêchage”, 2e plan de confusion cette fois entre identité fondée et identité fantasmée
    – puis à l’échelle du réseau “communautaire” revendication de reconnaissance institutionnelle d’un 3e plan de confusion en mode très “positif” (jargon jujuriste, les normaux disent “affirmatif”) : où après avoir clamé une “différence” artefactuelle ces sujets réclament en retour son assimilation au Lieu qu’ils ne peuvent (ou daignent) atteindre…
    Je souhaite sincèrement ne pas avoir aggravé votre état.

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