À son arrivée au palais de l’Élysée, Justin Trudeau a été chaleureusement accueilli par Emmanuel Macron. Visiblement à l’aise et heureux de se revoir, les deux hommes ont multiplié les accolades et les poignées de mains.
En conférence de presse, les deux dirigeants ont expliqué avoir abordé plusieurs sujets, dont les changements climatiques, la sécurité, le prochain sommet du G7 qui aura lieu en août à Biarritz sous la présidence de la France et, bien sûr, l’économie.
En septembre 2017, le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne (CETA) est en effet entré en vigueur, mais la France ne l’a toujours pas ratifié en raison de certaines inquiétudes notamment face à la concurrence que le bœuf canadien pourrait créer sur le marché français.
Macron promet une ratification rapide
Or, estimant que la mise en œuvre provisoire du CETA affiche un « bilan positif », le président Macron a dit souhaiter une ratification définitive de l’accord « dans les meilleurs délais » en première lecture à l’Assemblée nationale française.
« Après presque deux ans de mise en oeuvre provisoire, le bilan du CETA est positif, la déstabilisation économique qui avait été crainte par certaines filières agricoles sensibles n’a pas eu lieu, en particulier les importations de viande bovine », a expliqué Emmanuel Macron.
Aujourd’hui même, […] le texte de ratification sera transmis au Conseil d’État pour une inscription dans les prochaines semaines en Conseil des ministres et pour que dans les meilleurs délais il puisse y avoir un processus de ratification lancé et un vote à l’Assemblée nationale.