Brexit : débat crucial au Royaume-Uni

Brexit or not Brexit. C’était l’enjeu du débat mardi soir entre David Cameron et Nigel Farage. À deux semaines du référendum sur une éventuelle sortie de l’UE, les Britanniques semblent prêts à prendre la porte. En effet, cette semaine, pour la première fois depuis plus d’un mois, un sondage donnait le Brexit gagnant à 51% des voix :

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7 Comments

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  • Claude Armand Dubois , 9 juin 2016 @ 7 h 57 min

    Les partisans du maintien n’ont que des arguments économiques, voire financiers, et le débat se limite à cela, plus ou moins d’emplois , d’impôts, d’investissements. On ne mobilise pas les gens sur le portefeuille! L’Angleterre, bien que nation de boutiquiers pour Napoléon, a toujours été attirée par le grand large et la préservation de son indépendance; je peux donc parier sur le Brexit!

  • Marino , 9 juin 2016 @ 8 h 41 min

    Merkel, la chancelière, qui se croit désormais la chef autoproclamée de l’Europe, menace !

    Merkel, pris de panique, essaient de tyranniser l’Angleterre, l’avertissant que si la Grande-Bretagne votait pour le Brexit, elle serait sanctionnée !

    Boris Johnson accuse le Foreign Office d’orchestrer le bal des vampires et déclare que la panique gagne devant les sondages qui donnent le Brexit gagnant. « Le Foreign Office essaye d’influencer les leaders européens à exercer des représailles contre les Britanniques s’ils devaient oser voter contre leur volonté, afin de reprendre le contrôle de la situation », déclare l’ancien maire de Londres. Et de continuer : « Les Allemands et les Hollandais doivent se faire du souci si nous ne payons plus à Bruxelles notre contribution hebdomadaire de 350 millions de livres sterling, afin d’entretenir les largesses de l’Union européenne. Angela Merkel, qui estime que nous aurons plus d’influence en restant dans l’Union européenne, est à côté de la plaque.David Cameron a essayé d’avoir les coudées franches pour plus de réformes, qu’elle a constamment bloquées. Ceux qui plaident pour rester dans l’Union européenne sont affolés, car ils constatent que les gens se détournent d’eux et de leurs propos qui promettent les feux de l’enfer. »

    La députée travailliste Kate Hoey s’énerve en lançant que « la dirigeante allemande serait bien avisée de rester en dehors d’une élection qui est très, très importante pour la démocratie britannique ».

    Sir Gerald Howarth, ancien ministre de la Défense conservateur, est d’avis que Merkel, qui a refusé de faire des concessions à David Cameron lors de certaines négociations, a clairement démontré que la Grande Bretagne n’a aucune influence au sein de l’Union européenne. « La Grande-Bretagne a contribué à la reconstruction de l’Allemagne après la guerre afin d’y restaurer la démocratie. Nous faire maintenant tancer par eux à vouloir procéder démocratiquement est très décevant », estime sir Gerald. Et il ajoute : « L’idée que nous ayons une influence à l’intérieur de l’Union européenne est pour les oiseaux. »

  • Pitch , 9 juin 2016 @ 10 h 23 min

    Cameron s’est pris une raclée par le public pro-Brexit lors d’une autre émission, sur SkyNews :
    http://reinformation.tv/david-cameron-difficulte-debat-brexit-sky-news-dolhein-56258-2/

  • eric-p , 9 juin 2016 @ 10 h 33 min

    Je suis moooooort de rire !!!
    À Bruxelles, c’est la panique.
    Non pas parce que la GB risque de sortir de l’UE mais parce que d’autres pays risquent de prendre le même chemin !

    Ils ne savent plus quoi faire pour dissuader les britanniques de partir.
    Ils ont pourtant tout essayé et, en particulier, tout ce qu’il ne fallait pas faire:

    -Ingérence des pays étrangers dans la campagne, à commencer par les USA mais aussi la Chine, l’UE,etc…

    -Multiples tentatives de chantage économique

    -Intervention des “grands savants”: Même Stephen Hawking s’est prononcé contre le Brexit.

    Ils ont juste oublié de parler de la perte de souveraineté de la GB qui y est pourtant très attachée depuis son départ de
    ….l’empire Romain !

  • Melisenda , 9 juin 2016 @ 21 h 01 min

    Merkel, chef autoproclamée de l’Europe soumise à Obama, en négociation sans la France avec Erdogan aux dernières nouvelles semble-t-il, ne s’est pas encore ridiculisée avec les menaces de sanctions contre les pays d’Europe qui ne sont pas prêts à vouloir entrer dans la fosse aux lions qu’est devenue l’U.E. par l’intermédiaire de Bruxelles.

    J’encourage vivement les Britanniques indécis d’être à l’écoute de l’avis autorisé de Sir Gerald Howarth, ancien ministre de la Défense conservateur, qui a su analyser le refus de Merkel des concessions demandées par Cameron, et à voter par voie de conséquence pour le Brexit.

  • Bistouille Poirot , 9 juin 2016 @ 22 h 12 min

    Quelques millions de personnes en moins pour imposer la langue anglaise, un peu, beaucoup, …partout.

  • Vent d'Est, Vent d'Ouest , 10 juin 2016 @ 19 h 45 min

    @ Bistouille Poirot
    Cela fait des décennies que la langue anglaise s’est imposée dans les échanges commerciaux et dans pratiquement tous les pays du monde où les touristes, pour se faire comprendre, utilisent l’anglais ou le “baragouignent” pour se faire comprendre. Dans le monde diplomatique, il y a aussi longtemps, voire davantage, la langue anglaise a supplanté la langue française, celle-ci étant jugée trop subtile car présentant trop de difficultés de nuances, bien qu’elle ait contribué au rayonnement de la France. Alors Brexit ou non, cela ne changera pas la donne.

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