Comment oser célébrer la Journée de la femme?

Mon 8 mars à moi sera une contestation des politiques incitant au djihad et aux viols au nom du droit de la guerre islamique. Étant donné les événements survenus depuis le 8 mars dernier, je vois mal comment éluder ce sujet.

Pourtant, je sais qu’une majorité des féministes se feront un devoir de le taire. Nous ne sommes qu’une minorité à nous insurger contre l’interdit de critiquer les textes islamiques. Pire : les féministes médiatisées sont utilisées pour inculquer à la population l’interdit de critiquer (et même seulement de connaître) la loi islamique.

Quand Jean-Marc Morandini répond à Véronique Genest : « On m’a dit que la charia n’était pas dans l’islam », quand Frédéric Taddeï dit que l’excision n’est pas dans l’islam : leur public les croit, mais sans certitude.

En revanche, quand des auteurs féministes déclarent aux médias qu’elles ne « veulent pas rentrer dans le débat sur la théologie » et que « confondre islam et islamiste, c’est raciste », quand Michel Tubiana, avocat, déclare aux juges que la critique de l’islam lui rappelle la querelle du Talmud, alors là, plus de doute dans l’esprit des auditeurs : la critique des textes de l’islam, c’est certain, mène à un nouveau génocide ; l’intention cachée de ceux qui prônent l’étude du Coran est l’extermination des musulmans.

Eh bien, pas de doute dans le mien non plus : il est impossible de mener une politique féministe ou de défense de la démocratie en ignorant le contenu normatif de l’islam.

Je rappelle qu’il est impossible de prendre les bonnes décisions sur un problème quel qu’il soit sans connaître toutes ses données, et que le procédé préféré des escrocs est la rétention d’information. Je rappelle que l’universalisme c’est « aimer son prochain » ; or, aimer quelqu’un suppose, pour le comprendre, de savoir ce qu’il vit, ce qui le touche, ce qu’il subit.

L’héritage des textes musulmans est à la fois un fardeau monstrueux et un apport intellectuel indéniable. L’idéologie islamique est un nazisme, car elle en contient les éléments essentiels ; elle doit être traitée comme telle. Mais l’ignorance de la pensée islamique n’a rien de « féministe » et tout du colonialisme méprisant.

Le Coran et la Sunna enseignent le combat pour imposer la loi islamique. Il est interdit de s’exposer lorsque l’on est en position de faiblesse, mais refuser de combattre lorsque l’on est en situation de gagner est un péché punissable par l’enfer.

Dès lors, faire venir en masse des hommes musulmans en âge de combattre revient à les placer dans une situation où ils ne peuvent refuser de lutter sous peine d’enfer. Est-ce aimer les gens que de les placer là ?

Les politiques d’immigration et de légitimation de l’islam sont des incitations au djihad. Je ne suis pas de celles qui veulent mettre « les collabos à la lanterne », mais contester les politiques destructrices et leurs propagandistes : il faut le faire.

Elise Elisseivna- Boulevard Voltaire

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