Le mariage forcé ?
C’est chez les cathos !
Par Caroline Parmentier
Les mariages forcés des petites filles, c’est bien connu, ça se passe dans les familles catholiques du XVIe arrondissement. C’est ce que l’on voit clairement dans le clip scandaleux et particulièrement pervers réalisé par Liza Azuelos. Avec Julie Gayet en mère de famille chrétienne indigne.
L’actrice la plus médiatisée de ce début d’année incarne une mère avec serre-tête et bijoux qui offre une magnifique robe blanche à sa fille de treize ans à la sortie de l’école, avant de la conduire à son mariage avec un vieux lubrique. Sous les applaudissements d’une assemblée BCBG. Les symboles sont appuyés : image du Christ dans la chambre de la mère. La petite parée comme une communiante. L’entrée de la « mariée » amenée « à l’échafaud » entre son père et sa mère, qui évoque clairement le décor d’une église.
Mais c’est devant le maire cependant que les parents livrent leur fille au vieillard. Le film se termine sur une image glaçante, le visage déformé de la petite fille qui hurle, avant de se faire violer par celui qu’on lui a imposé pour mari. Une légende apparaît : « Quarorze millions de cris par an et personne pour les entendre. »
L’objectif de ce clip est soi-disant de dénoncer les mariages forcés. Sauf que ces derniers concernent, selon les derniers chiffres officiels du Fonds des Nations unies pour la population, 14,2 millions de filles de moins de 18 ans chaque année dans les pays en voie de développement (Afrique subsaharienne et Asie du Sud principalement). Ils sont 70 000 en France, dans des familles originaires de Turquie, du Maghreb, d’Afrique noire ou d’Asie.
Le spectateur lambda qui voit ce clip, lui, comprend que la communauté catho bourgeoise moyenne est composée de gros porcs qui se tapent des petites communiantes et que les aristos chrétiens arrangent des mariages forcés avec des enfants.
Incitation à la haine
La réalisatrice militante Liza Azuelos (à qui l’on doit le très vulgaire LOL), copine de la militante Julie Gayet, deux belles idéologues anti-chrétiennes, affirme qu’il s’agit d’une démonstration par l’absurde. En replaçant la situation dans un contexte « moderne, républicain », qui fait que « tout le monde se sentira choqué ». Sauf que le contexte n’est pas du tout moderne et républicain, il est classique et chrétien.
« Il ne s’agit pas de stigmatiser un peuple, une religion, une région du monde. J’ai choisi de raconter l’histoire à Paris, pour faire marcher le processus d’identification des spectateurs et rendre le message plus efficace » déclare la réalisatrice. La seule communauté et la seule religion stigmatisées sont donc celles qui n’ont rien à voir avec ces pratiques ignobles. Logique ! Et sacrément courageux. Cette vidéo ne touchera certainement pas les vrais destinataires, qui – eux – ne s’identifieront pas à cette mascarade.
Prendre le mariage catholique en exemple est une manipulation particulièrement perverse : la non-liberté de contracter le mariage y est justement une cause reconnue de nullité. Le film est diffamatoire et calomnieux. Il relève de l’incitation à la haine contre les catholiques. Une de plus. Avec la maîtresse du président de la République en maîtresse de cérémonie.
Ne manquez surtout pas prochainement sur vos écrans : la vidéo de la petite versaillaise en sweat-shirt de la Manif pour Tous qui part sur l’Ile de Ré pour s’y faire exciser. Celle du collégien des Francs-Bourgeois qui rejoint le djihad en Syrie. Sans oublier le bon père de famille tradi qui égorge sa fille à la sortie de la messe parce qu’elle n’a pas jeûné pendant le carême.