Deux chefs londoniens ont tenté d’élaborer cette semaine un hamburger qui aurait le goût de la viande humaine. « Mais à quoi ressemble vraiment la saveur de la viande humaine ? », s’interroge le journal The Independent.
Le cannibalisme est bien entendu illégal et les seuls témoignages « culinaires » que nous ne possédons sont ceux de meurtriers ou d’explorateurs morts depuis longtemps.
Voici une compilation des notes de dégustation des « mangeurs d’hommes » les plus connus :
« La chair de l’homme est délicieuse. Son goût est meilleur que celui du poisson ou de la viande de porc. »
– Alexander Pearce, un prisonnier irlandais du 19e siècle tristement célèbre pour avoir dévoré ses compagnons de fuite lors de leur évasion de la prison coloniale de Macquarie en Tasmanie.
« J’ai fait sauter le steak de Bernd avec du sel, du poivre, de l’ail et de la muscade. Je l’ai mangé accompagné de croquettes, de choux de Bruxelles et avec une sauce au poivre vert. Sa chair avait un goût de porc, un peu plus amer et plus fort. Elle est assez bonne. »
– Le cannibale allemand Armin Meiwes dans une interview en 2007.
« Cela fond dans ma bouche comme le thon cru d’un restaurant de sushi. »
Issei Sagawa, le « Japonais cannibale » alors qu’il avalait une bouchée de sa victime.
« Cela ressemblait à de la bonne viande de veau bien développé, pas trop jeune mais pas encore un bœuf. C’était indubitablement comme cela, et cela ne ressemblait à aucune autre viande que j’aie déjà goûtée. C’était si proche d’une bonne pièce de veau à pleine maturité qu’à mon sens, aucune personne dotée d’un palais ordinaire et d’une sensibilité normale n’aurait pu faire la différence. »
William Buehler Seabrook, un journaliste américain devenu explorateur cannibale ayant mangé un steak de fesses humaines lors d’un voyage en Afrique de l’Ouest.
« C’était si doux. »
Le modèle égyptien Omaima Nelson à propos des côtes de son mari.
« Je ne mange que les parties avec des muscles, principalement les cuisses et les mollets, qui sont mes favorites. Je prépare un ragoût fort savoureux avec la langue et j’utilise les yeux pour faire une soupe saine et nutritive. »
– Dorangel Vargas, tueur en série vénézuélien connu sous le nom «Hannibal Lecter des Andes».
« La poitrine de l’homme … est la viande la plus douce que j’aie jamais goûtée. »
– Alferd Packer, un chercheur d’or américain Alferd Packer accusé de cannibalisme au cours de l’hiver 1873-1874.
La viande humaine se situe donc entre le veau et steak de porc ou alors vous préférerez peut-être vous fier au robot NEC food-testing qui considère que le goût de notre chaire ressemble à celui du prosciutto.