Lu ailleurs / Gérald Pichon : “Ce sont les visages pâles qui sont prioritairement pris pour cible”

 

 (NOVOpress)

Gérald Pichon a tenu une conférence à Angers autour de son livre Sale blanc. A cette occasion, Novopress l’a interrogé sur les des éléments de sa conférence mais également sur le fait que les médias semble désormais s’intéresser au racisme anti-blancs.

Gérald Pichon, lors de votre conférence à Angers, vous avez établi qu’il n’y avait plus de clivage droite/gauche mais un clivage pro-vie/pro-mort quant à la France. Pouvez-vous développer cela ?

Je crois que tous les observateurs sérieux et la population française ont compris que le clivage gauche/droite était désormais dépassé. Pour appliquer la théorie du genre à la politique, il y a désormais un « transparti », l’UMPS, sans filiation et famille idéologique, né d’une Gestation pour autrui (GPA) dans des cerveaux qui veulent arracher la démocratie au déterminisme des urnes afin d’appliquer leur système mortifère. Un bon nombre de philosophes, de penseurs ou de simples citoyens, ont fait ce constat avant moi : il y a d’un côté, ceux qui veulent que la France et les Français survivent et qui manifestent depuis des mois non seulement contre le mariage homo ou la légalisation de l’euthanasie mais aussi contre l’asphyxie fiscale, la destruction des emplois et les délocalisations… Et de l’autre, il y a le camp de ce « Système à tuer les peuples » qui veut nous faire céder au chant des sirènes du suicide de nos identités familiales et civilisationnelles au nom de l’égalité.

Auriez-vous enfin été entendu ? En effet, il y a quelques semaines Valeurs actuelles a consacré un dossier au racisme anti-blancs et semble même avoir largement puisé dans votre livre « Sale Blanc »


Le dossier de Valeurs actuelles m’a laissé dubitatif. Premièrement, pour un magazine soi-disant de droite, il a plusieurs années de retard. Deuxièmement, il pointe du doigt la gauche pour expliquer le phénomène du racisme anti-blanc, alors comme le démontre mon ouvrage, le Parti socialiste comme l’UMP ou le RPR à l’époque, sont parfaitement au courant de cette haine raciale et du nombre de victimes. Les « petits blancs » tués, violés ou mutilés sont considérés aux yeux des gouvernements successifs comme les dommages collatéraux de la substitution de population que connaît l’Europe dans son ensemble. Les médias ont bien compris qu’il était contre-productif de maintenir cette chape de plomb sur le racisme anti-blancs, cette réalité a malheureusement rattrapé une très grande majorité de la population et il est difficile de le passer sous silence. Valeurs actuelles participe, à sa manière, au détournement de la colère de la majorité invisible vers un ennemi, la gauche, en espérant faire oublier les responsabilités des « droitards » dans l’immigration (800.000 naturalisations sous Nicolas Sarkozy) ou la culpabilisation des Français (programmes scolaires l’Education nationale et audiovisuels de France 2 ou France Culture).

Ce racisme anti-blancs semble de plus intriguer la presse, puisque Télérama l’a évoqué récemment comme notion piège. Piège pour qui, pour quoi, selon vous ?

La réponse à cette question est à chercher du côté de l’avocat Me Mario-Pierre Stasi président de la commission juridique de la Licra, qui a déclaré dans une interview au quotidien Le Figaro, «même marginal, le racisme anti-blancs existe». Les médias comme Télérama ou les associations comme la Licra veulent amener l’opinion publique sur une nouvelle voie de garage, la haine anti-blanche est un phénomène minoritaire alors que comme le démontre « Sale Blanc ! Chroniques d’une haine qui n’existe pas », ce sont les visages pâles qui sont prioritairement pris pour cible à cause de la couleur de leur peau ! Le piège pour eux est d’avoir été contraint de reconnaître son existence et d’être bientôt obligé de devoir le dénombrer. C’est la deuxième digue qu’ils essaient de mettre en place : empêcher d’avoir des chiffres précis. Car ils seraient dans l’obligation de devoir rendre des comptes et d’expliquer pourquoi ils ont menti depuis des décennies.

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