Artiste Mal Pensant, le Suisse qui pense aussi bien qu’il dessine!

Les dessins corrosifs du jeune suisse, l’Artiste Mal Pensant, rencontrent un succès grandissant. Il ne s’embarrasse pas du politiquement correct pour illustrer des sujets aussi sensibles que la pédocriminalité, les lobbys LGBT, la religion… A ce jour 5327 personnes « aiment » sa page facebook. Les citoyens sensibles aux idées de la dissidence ont, en effet, du mal à se retrouver dans les caricatures souvent fades des artistes généralement publiés par la presse institutionnelle. Le journaliste indépendant suisse Alimuddin Usmani a rencontré cet artiste plein d’avenir.
Dessins

Alimuddin Usmani : Vous produisez des dessins qui rencontrent un grand succès dans l’univers de la dissidence. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous, notamment sur votre parcours professionnel?
L’Artiste mal pensant : Juste après l’école obligatoire, j’ai fait un apprentissage de carrossier-peintre pendant quatre ans. Je n’ai malheureusement pas eu le niveau pour réussir l’examen final pratique. Ces quatre ans m’ont cependant apporté beaucoup d’expérience en matière de méthodologie et de maturité.Trois mois plus tard, j’ai effectué mon service militaire. Dix mois d’affilée dans l’infanterie en service long au fin fond de la Suisse-Allemande. J’ai été amené à effectuer des engagements réels, notamment la protection de l’ambassade d’Israël (hé oui)…
Juste après mon service militaire, j’ai commencé une école privée professionnelle d’art. Je suis actuellement en deuxième année et ma formation se passe bien.
A côté de ça je fais pas mal de sport : de la lutte libre depuis presque deux ans et je me suis mis récemment à la boxe pieds-poings. Mon activité physique préférée reste la marche, j’en fais plusieurs kilomètres par jour. Comme j’habite en montagne et que j’ai dû vendre ma voiture pour payer mes études, je n’ai pas vraiment le choix. Tout cela ne me dérange pas, bien au contraire.

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AU : A l’époque de votre affectation pour la protection de l’ambassade d’Israël étiez-vous déjà sensibilisé aux idées de la dissidence?

AMP : A l’époque de mon affectation à l’ambassade d’Israël, j’étais déjà politisé mais pas encore mûr à ce sujet. Israël m’énervait déja mais j’étais trop occupé avec mon service pour penser à autre chose.

AU : Que pensez-vous de l’humoriste Dieudonné?

AMP : Je le trouve très talentueux. En dessinant, j’écoute parfois ses sketchs en audio pour me marrer. Après, si on regarde son parcours, il vient de la gauche anti-raciste, ce n’est pas vraiment les idées que je défends. Je ne suis pas toujours d’accord avec lui mais je le respecte beaucoup et je réagis lorsque des gens le critiquent.

AU : Quels sont les autres artistes parmi les dessinateurs qui vous inspirent?

AMP : J’aime bien Zéon, mais aussi Chard (de Rivarol) et Duf. Joe le Corbeau est bon lui aussi, en fait il y en a beaucoup que j’apprécie mais je ne peux pas tous les citer.

AU : Quels sont les thèmes qui vous inspirent le plus?

AMP : La décadence de notre civilisation occidentale, ses causes et ses effets. Je dénonce principalement la bien-pensance et le politiquement correct en faisant des dessins bien provocants et les réactions de mes fans m’indiquent si j’ai tapé juste ou pas.

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AU : Dans vos dessins vous dénoncez notamment la pédocriminalité liée à la franc-maçonnerie. Comment avez-vous découvert cette réalité?

AMP : Grâce aux vidéos de Philippe Ploncard d’Assac (entre autres) et à des documentaires sur le sujet (récits d’anciens franc-maçons). Les témoignages et affirmations concordent et ne laissent aucun doute sur le sujet.

AU : Comment expliquez vous que le pays ou vous vivez, la Suisse, ait rejeté aussi massivement la possibilité de limiter l’immigration nette à 0,2% par an?

AMP : Je pense que c’est à cause de la bien-pensance collective… Le Conseil fédéral et les médias ont martelé leur propagande contre cette initiative en utilisant l’argument des bilatérales avec l’Europe. Le peuple à voté, en croyant agir avec bon sens et en ne se souciant que de l’aspect économique à court terme. J’ai défendu Ecopop avec l’argument lié à la protection de notre terre, de notre culture, de notre souveraineté… Mais ce discours est difficilement audible pour une trop grande majorité de notre société.

AU : Enfin quels sont vos projets artistiques pour cette année?

AMP : Me concentrer sur mes études, le travail qui m’est demandé, les commandes et en particulier sur les dessins pour ma page. J’ai également une bande dessinée personnelle de plus de 600 pages que je dois continuer. Plus tard, je compte faire une bande dessinée sur les sujets qui me tiennent à coeur en créant un scénario qui pourrait inclure tout ça, mais ce n’est encore qu’un projet.

 

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