Pour preuve supplémentaire, s’il en était nécessaire, de la dépravation de partie nos “élites”, voici à nouveau d’autres confessions de celui que Sarkozy nous imposa comme ministre de la Culture, Frédéric Mitterand, auquel il n’arriva rien après la sortie de son précédent livre, La mauvaise vie, et qui a toujours les “honneurs” de tous les médias! Ce nouveau livre, étalage de sa lamentable vie privée, sous couvert de “remords”, exhale la provocation malsaine.(NDLR)
À l’occasion de la publication de son autobiographie, Mes regrets sont des remords (Robert Laffont), le neveu de François Mitterrand s’est confié sur son passé, dans une interview accordée au magazine L’Express. Un passé dans lequel il n’a de cesse de se replonger : “J’ai une propension maladive aux remords. Chez moi, le passé ne passe pas. Je suis hypermnésique”, a-t-il livré.
Frédéric Mitterrand est notamment revenu sur son apparition dans un film pornographique, chose qu’il évoque comme l’un de ses plus grands remords : “Je regrette ce film pornographique trash, à la Warhol, que j’ai tourné en une nuit avec François Wimillle et qui a fait tant de mal à sa femme, Catherine Breillat, alors enceinte”, a-t-il reconnu, ajoutant qu’il n’a “jamais voulu le revoir”. “Je sais qu’il est lamentable”, a-t-il conclu.
L’homme de lettres a également tenu à énoncer sa vérité au sujet des relations tarifées qu’il a eues avec des jeunes hommes lors d’un voyage en Thaïlande. En 2005, lors de la publication de son livre La Mauvaise Vie (Robert Laffont), une polémique avait éclaté, accusant l’ancien ministre de la Culture de pédophilie. “Contrairement à ce qu’on a pu dire après la parution de La Mauvaise Vie, je ne veux pas abuser des gens. Il y a eu des cas de prostitution, c’est évident, mais je ne faisais pas de mal”.
Assumant totalement son homosexualité, Frédéric Mitterrand a pour autant confié qu’il préférait fonctionner en dehors de la communauté gay : “Je ne raffole pas de la compagnie des homos. Je n’appartiens à aucune communauté, d’ailleurs je ne vais pas dans le Marais”, a-t-il précisé. Pour lui, l’homosexualité représente à la fois “une catastrophe, car tout devient compliqué”, mais aussi “une chance, car elle rend plus lucide et tolérant, en tout cas en ce qui me concerne”.