La Cour constitutionnelle sud-coréenne doit dire cette semaine si l’interdiction légale de 1973 (théorique) d’avorter est conforme à la Constitution. Cette audience fait suite à une pétition lancée par des femmes qui affirment que les Maternal and Child Health et Mother and Fatherless Child Health Acts empiètent sur leurs droits individuels. Les médecins et les sages-femmes qui pratiquent des avortements en dehors des exceptions permises par la loi (souci eugéniste, viol, inceste et danger pour la santé de la mère) risquent théoriquement une peine de prison de deux ans.