Cinquante ans après le “White Album”, et treize ans après “Chaos and Creation in the Backyard”, Paul McCartney sort son 17e album solo : “Egypt Station” (Universal), qui rassemble pas moins de seize chansons. A 76 ans, c’est la preuve que McCartney garde une fraîcheur, un enthousiasme, et un talent peu commun. Car il y a là des pépites animées par une grâce dont lui seul a le secret (“Hand in Hand”, “Happy with You”). Mais l’album considéré dans son ensemble est-il vraiment un grand disque ? Est-il à la hauteur du génie de l’ex-Beatles ? Supporte-t-il la comparaison avec “Imagine”, de John Lennon, qui est précisément réédité ces jours-ci avec une multitude de versions de travail ?
Grégoire Leménager, de “L’Obs”, et Jean-Christophe Buisson, du “Figaro-Magazine”, ne sont pas d’accord.