En couronnant le Britannique d’origine japonaise Kazuo Ishiguro, l’académie suédoise du Nobel a surpris. Parce que cet auteur ne figurait pas parmi les favoris des parieurs à l’inverse du Japonais, Haruki Murakami ou de l’Anglaise Margaret Atwood. Mais aussi parce que ce romancier, qui écrit en anglais, n’a pas une œuvre pléthorique derrière lui. Il a écrit sept romans depuis 1982