Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 et un puissant tsunami dévastent la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Quelques jours plus tard, de premiers rejets radioactifs sont détectés et plus de 100 000 personnes évacuées. La dernière fois que l’on avait vu cela, c’était à Tchernobyl, en 1986. Mais depuis, ce n’est pas tout à fait fini. Pour éviter de nouvelles fuites radioactives, les réacteurs doivent être refroidis en permanence. Depuis la catastrophe, ils sont donc arrosés tous les jours. Et pour ça, il faut beaucoup l’eau. Un million de mètres cubes d’eau (en 2019), pour être précis, c’est-à-dire l’équivalent de 400 piscines olympiques. Sauf qu’en arrosant les réacteurs, l’eau récupère des particules radioactives et devient elle aussi radioactive. Toute cette eau contaminée est donc stockée dans de gros réservoirs… qui commencent à manquer. Selon Tepco qui exploite la centrale, le site aura atteint sa capacité maximale de stockage en 2022.
Alors que faire de toute cette eau ? Plusieurs options sont envisagées, comme injecter l’eau très profondément sous terre, la vaporiser dans l’atmosphère ou encore… la déverser dans l’Océan :