1.500 personnes se sont ainsi rendus à ses funérailles, dont des soldats du 13e bataillon de chasseurs-alpins auquel appartenait la victime. C’était surtout l’occasion d’un dernier adieu pour sa famille. Monique, sa grand-mère, s’est exprimée devant notre caméra.
“Ça fait quinze mois que je pleure tous les jours. Tous les jours”, a-t-elle débuté. “Les débuts ont été beaucoup plus difficiles parce que je me demandais où il était. Et puis finalement, le jour où on nous a appris sa disparition, j’ai dit à mon mari : ‘On ne le reverra pas’. Parce qu’il n’avait pas l’habitude de partir comme ça, ce n’était pas son style. Et il n’aurait jamais laissé ses parents et son frère dans une grande souffrance. C’est pour cette raison que, dès le départ, je savais qu’on ne le reverrait pas. Mais je ne savais pas ce qui lui était arrivé.”
“J’espère qu’aujourd’hui il repose en paix. C’est tout ce qu’on peut lui souhaiter”, a-t-elle sobrement conclu.